Alors voila une petite introduction. Hum, hum :
Oye ! Oye ! Braves Lecteurs !
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Ici, je publierai des nouvelles et des 'romans' plus ou moins avancés ! J'espère que mes histoires vous plairons ! N'hésitez pas à me contacter pour me poser des questions ! "Bonne lecture ! "

21 févr. 2011

Voilà le chapitre 8 ! Désolé de vous avoir fait attendre !

8-La trahison de Francis

« Qu’est-ce que tu fous, merde ! hurla Brenda.
-Va dans le fond du van !, s’énerva Francis, Ulrich, Brenda, dans le fond du van ou je fais péter le crâne au conducteur !
-Ok, ok, on se calme Francis.
-Pourquoi tu fais ça Francis ?, questionna James, pendant que Brenda et Ulrich essayaient de traverser le van entier.
-J’avais informé les gardes de votre petite évasion. Ca fait pas mal de temps que ma peine se réduit dès que je dénonce quelqu'un. Alors là c’est le jackpot ! Tu vois la bagnole de police derrière ? C’est ceux qui nous suivent. Alors tu vas gentiment les conduire là où habitent ta femme et tes gosses. Comme ça ils vont les boucler, je vais sortir de prison et tout ira bien, ok ?
-Sale connard !, s’écria Brenda, du fond du van. »
Francis, le revolver à la main, sortit une main de la fenêtre et fit un signe à la voiture de police derrière. Des balles fusèrent de tous les côtés. Heureusement, tout le monde avait eu le réflexe de se baisser.
« Vous voyez ? Si vous me tuez, il vous butte aussi.
-Salop…, marmonna Tito. 
-Ok, je vais te conduire à ma femme et à mes enfants. 
-Ben voila ! Tu vois quand tu veux !, répondit Francis, avec un sourire jusqu’aux oreilles. »
James conduisit normalement, il décida d’emmener ce traître jusqu’à sa famille. Il improviserait ensuite. Il espérait surtout que les 5 autres ex-détenus auraient trouvé une stratégie avant d’arriver. Et ce fut le cas. Meï hurla, et avant même que Francis ne se soit tourné vers elle, lui sauta dessus avec une force bestiale. Ce fut le signal. Rita arracha l’arme de Francis. Pendant ce temps, Meï  mit ses mains sur les oreilles de son ancien compagnon de prison et tourna sa tête. On entendit un craquement sinistre et Francis s’écroula.
« Dépêche-toi ! Ils vont se douter de la manœuvre dehors ! »
Alors, comme si de rien n’était, Meï prit le bras de Francis et le sortit de la fenêtre, elle lui fit faire un signe comme quoi tout allait bien et fit rentrer son bras dans le van.
« Maintenant, James, conduit nous loin, loin de ta famille, annonça Brenda, d’un ton compatissant.
-Non, non. On va leur faire une petite surprise à ces poulets… »
James sortit son téléphone discrètement et appela Rose et les enfants. Il leur annonça qu’ils allaient avoir de la visite, qu’il fallait qu’ils se préparent. Rose soupira au combiné, on entendit un « Hourra ! » d’Evangeline et Bob lâcha, à bout de souffle « Yes !»
James roula plus vite qu’auparavant, se hâtant d’aller voir sa famille. Après une quarantaine de minutes de route, il arriva enfin devant un manoir gigantesque.
« Ha ba putin ! Elle est riche ta femme !, s’écria Ulrich.
-Non, non… La belle-mère est riche plutôt.
-Ha ça c’est con !, rigola Brenda. 
-Mais comment on fait là. Ils vont se rendre compte que Francis est un peu mort !, cria Meï.
-Je vais sortir seul. Restez là.
-Ok. »
James sortit les mains en l’air. Puis, il fit le signe « chut » aux policiers dans la voiture et les incita à venir. Qu’elle ne fut pas son étonnement de voir Marc sortir avec deux de ses collègues. James lâcha un : « salop » et se ravisa. Il allait avoir besoin de la confiance de ces abrutis. Il se rendit donc devant la porte en ébène et frappa trois fois. Personne n’ouvrit. Les policiers arrivèrent rapidement et défoncèrent la lourde porte. Une odeur sucrée flottait dans l’air grâce aux multiples fleurs odorantes. James lança un : « suivez-moi » aux policiers. Il glissa dans l’oreille de Marc : « Salopard, tu as de la chance que tes copains soient là. Tu aimes tellement ça coffrer ta belle-famille ? »
Marc l’ignora royalement et ils continuèrent leur chemin dans le manoir. Il y avait trois policiers dont Marc, et James. Au bout d’un  moment, James sut que c’était ici. Il l’annonça aux agents de police qui défoncèrent la porte. Là, ils découvrirent un drôle de spectacle, Iris et François Deschamps se tenaient debout, devant eux. Ils avaient le visage blafard et les joues creusées. Iris tremblait tandis que François avait visiblement peur. 
« Posez votre arme, Marc, annonça une voix derrière Iris, ou je tue cette innocente.
-Rose, c’est vous ?
-POSEZ VOTRE ARME ! »
Marc et les policiers s’exécutèrent et posèrent leur revolver au sol. Rose surgit derrière Iris, un couteau à la main, bien entendu. Elle prit les trois armes au sol, en donna une à James, une à Bob et une à Eva. Bob et Eva qui venait de surgir d’un placard comme deux fantômes.
-Déposez aussi vos talkies-walkies et vos téléphones portables au sol. Je ne voudrais pas que quelqu’un soit malencontreusement prévenu de votre escapade ici, lança Rose. »
C’est ce qu’ils firent immédiatement, Rose avait de l’autorité visiblement.
« -Je veux une masse, râla Bob.
-On a que ça, tu feras avec chéri, répondit Rose.
-Je reviens, annonça fièrement Evangeline. »
Tandis que James, Rose et Bob gardaient un coup d’œil sur les policiers et les Deschamps, Evangeline se rendit dans le salon. Elle  prit le vase de glycine. Elle le posa sur la petite table de chevet, à côté du lit des Deschamps. Devant le petit groupe, elle extrada les graines de toutes les fleurs présentes dans le vase gigantesque. En fin de compte, elle mit toutes les graines dans un récipient.
« Il y a un mortier quelque part ?, questionna Eva.
-Répondez, belle-maman, moi, je n’hésiterai pas à vous mettre une balle dans le pied, croyez-moi.
-Dans la salle de bain Evangeline… Dans la salle de bain, répondit Iris, désespérée. »
Eva prit le mortier et écrasa les graines.
« Dommage que je n’ai que la glycine sous la main. Grand-mère ? Vous n’avez pas d’autres fleurs toxiques ? Ou des somnifères ? Des champignons ?
-Non. Rien de tout cela et c’est tant mieux.
-Dépêche-toi Eva, on à pas toute la journée, s’énerva Rose.   
-Oui, oui, ça va. J’ai pris des substances dans mon sac mais ce n’est qu’en cas d’urgence.
-Ce n’est pas un cas d’urgence en ce moment !?, cria James.
-Non. Mais Grand-mère doit bien avoir quelques somnifères par là, rétorqua Eva, un sourire machiavélique sur ses lèvres fines. »
Elle fouilla dans la table de chevet et en sortit triomphalement une boîte de cachet rose.
« Mais c’est une petite cachotière la belle-mère !, s’exclama James.
-Voyons voir ça…, marmonna Eva. »
Elle fit mine de réfléchir quelques secondes, puis elle haussa les épaules et mit tout le pot de somnifères dans le mortier. Elle écrasa énergiquement les comprimés roses en les mélangeant avec les graines de glycine. Elle prit des verres dans la salle de bain, versa un petit fond d’eau dans chacun et versa de cette poudre toxique dans chaque verre. Puis, elle tendit le premier à Iris.
« Mère-grand, vous nous avez fait trop de cachoteries, goutez-y en première, sourit Eva. »
Evangeline fit avaler de force la mixture à Iris. Madame Deschamps prit une mine dégoutée et s’allongea sur le lit. Ils répétèrent le même schéma pour les policiers et François. Ils leur ordonnèrent de tous s’allonger sur les lits dans la chambre. Il fallait dire qu’une chambre de quarante-cinq mètres carré pouvait contenir pas mal de lits… Puis, les Killit cadenassèrent les portes et les fenêtres et sortirent du manoir.

Les détenus ouvrirent de grands yeux ronds lorsqu’ils virent arriver James et sa famille, indemnes. 
« Hé les poulets ?, questionna Brenda.
-Dans une chambre, allongés. Ils ne vont d’ailleurs pas tarder à avoir d’affreux maux de ventre, sourit Evangeline.
-Oh, je sens qu’on va s’entendre nous deux, répondit la Boule.
-On en fait quoi ? Oui quoi ? On en fait quoi ? De cette… De quoi ? De cette voiture de police ! Et de… De ce corps… Mort ! Oui ! Il est mort ! Je l’ai tué ! Non ! Tu l’as tué ! Merci ! C’est trop d’honneur ! Hihihihihi !
-Tais-toi Meï… Mmh. Mettons-le dans la voiture de police. Et… Faisons brûler cette bagnole, c’est la meilleure solution, rétorqua Tito.
-Brûler ? C’est pas très discret, t’a pas mieux Tito ?, demanda Ulrich.
-…On n’a qu’à la cacher derrière la maison !, lança Rita.
-Mouais. On à qu’à faire ça, lâcha Tito. »
Et ils firent la manœuvre. James conduisit la voiture derrière le manoir, au fond du parc de quelques hectares. Heureusement que celui-ci était entouré de haies et de conifères gigantesques, si bien que personne n’avait remarqué le déplacement quelque peu indiscret mis à part les habitants présents dans l’enceinte de la maison. C'est-à-dire les détenus, les Killit, suivis des trois policiers et du couple Deschamps agonisants. James, s’installant à nouveau au volant du van. Ce même van qui commençait sérieusement à exploser sous le poids d’une dizaine de personnes.
« On vous conduit où ?
-Ba… C’est que… Je n’ai nulle part où aller pour ma part, déplora Brenda.
-Pareil, lâcha Ulrich.
-Moi aussi. Et moi ! Et moi ! Moi aussi !, hurla Meï.
-Je vous laisse ici.
-Quoi ? Mais qu’est-ce que tu racontes Tito ?, questionna Rita, hein ? Hein ? Qu’est-ce que tu racontes ?
-Je me barre d’ici. »
Sur ces paroles quelque peu étranges, il quitta le van en claquant la porte, prit la voiture de police, avec, signalons-le, un corps dedans, démarra et partit. Comme ça.
« Bon. Une personne en moins. Nous ne sommes plus que huit. Quelqu’un a-t-il une idée d’où nous pourrions aller ? Personnellement, Rose, Eva, Bob et moi, nous n’avons guère de lieu où nous cacher.
-Je sais. Oui ! Je sais ! Enfin ! J’ai trouvé ! Yes ! Hourra ! Yiiiipeeee ! Je sais !
-Où Rita ? Où ça ?, questionna Brenda.
-Dans la Maison Du Pont ! hurla-t-elle, au bord des larmes. »