Alors voila une petite introduction. Hum, hum :
Oye ! Oye ! Braves Lecteurs !
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Ici, je publierai des nouvelles et des 'romans' plus ou moins avancés ! J'espère que mes histoires vous plairons ! N'hésitez pas à me contacter pour me poser des questions ! "Bonne lecture ! "

9 mai 2011

Une nouvelle à chute !


Voila une nouvelle à chute, les Killit sont en attente pour l'instant ! Désolé pour le gros blanc ! ^^

Un examen comme un autre…

Lily-Rose s’allongea sur le lit. Comme lors d’un examen médical, elle retira son pull en cachemire. Elle posa sa tête sur le matelas fin, inconfortable et grumeleux. Sa respiration était rapide, elle stressait. Elle regarda autour d’elle. Une pièce blanche, impersonnelle, comme chez son médecin traitant. Un éclairage jaunâtre accentuait les ombres effrayantes de la pièce. Aucune fenêtre, par souci de sécurité bien sur. Les murs étaient défraichis. Au sol, le béton n’avait pas l’air d’avoir été lavé depuis des années. Son regard se porta sur le plafond. Du contreplaqué. Charmant. Elle leva les yeux au ciel. Elle n’aurait jamais pensé se retrouver ici un jour. Mais elle y était. Elle regarda sa montre. 16h26. Ses enfants devaient jouer dehors, aux boules de neige à cette heure. Jack et Rose. Ses deux petits bambins adorés… Elle pensa aussi à son mari. James. Subitement, elle l’ôta de ses pensées. Il lui avait fait suffisamment de mal. Elle devait le supprimer de sa mémoire, pour toujours. Le bannir. Un bruit la fit sursauter sur son lit mité. Une porte tachée s’ouvrit sur un homme. Un homme vêtu de blanc. Une blouse vieillotte. Différente de celle des médecins ordinaires. Elle le fixa d’un regard las. Après tout, il n’y pouvait rien. Il se posta à côté d’elle et lui sourit. Un sourire profondément triste, comme lorsque l’on vous annonce une mauvaise nouvelle. Elle aussi lui sourit, un sourire compatissant. Il lui demanda d’ôter ses gants. Oter ses gants ! Ses si précieux gants ! Elle leva des yeux implorants sur l’homme. Il la regarda sévèrement. Elle acquiesça enfin. D’un geste assuré et gracieux, elle retira ses deux somptueux gants de soie fine. Ses mains étaient aussi blanches que deux colombes au zénith. Une larme coula sur la joue de Lily-Rose. Les marques rouges autour de ses poignets lui rappelaient tant d’affreux souvenirs. L’unique goutte d’eau tomba dans un PLOC assourdissant. Des ses doigts de porcelaine, elle essuya sa joue. Elle leva les yeux sur l’homme. Son œil la lançait encore à cause du bleu.  L’homme enfila deux gants. Des gants si grossiers comparés à ceux de Lily-Rose. Néanmoins, ceux de l’homme était propres et stériles. Au contraire, ceux de la femme était criblés de tâches rouges indélébiles. La femme regarda une dernière fois la pièce autour d’elle. La Constitution y était accrochée en long, en large et en travers. L’homme fit oui de la tête. Elle sanglota. L’homme soupira. Puis, il prit la seringue et piqua Lily-Rose.
                Cette affaire fit beaucoup de bruit au Texas. Une femme condamnée à mort à cause du meurtre de son mari alors que celui-ci la battait. Lily-Rose, trente-deux ans avait été exécutée par injection létale le vingt-cinq décembre. Elle clôturait le bal macabre des peines de mort cette année-là. La loi était implacable au Etats-Unis, même lorsque le Père Noël livrait ses cadeaux.