Alors voila une petite introduction. Hum, hum :
Oye ! Oye ! Braves Lecteurs !
Vous êtes sur mon blog : Mon bazar d'histoires !
Ici, je publierai des nouvelles et des 'romans' plus ou moins avancés ! J'espère que mes histoires vous plairons ! N'hésitez pas à me contacter pour me poser des questions ! "Bonne lecture ! "

20 nov. 2011

Voilà deux autres scènes !


Que personne ne s'offusque, je n'ai rien contre les contrôleurs SNCF, les notaires, les gardiennes de parking et les autres marginaux qui sont cités dans l'histoire !! (Rappelez-vous que personne ne vaut mieux qu'un autre dans cette pièce, à part Ludmila ! ^^)

Scène 5 : Ludmila, Anne-Sophie, Jacques, Maria, Paul, Violaine, Marilyn, Audrey, Iris, George, Vera, Marc-André, Rémy, Staicy, Bryan, Bruce, Lucie.

Ludmila : Tout le monde est là Maria ?

Maria : Oui Madame.

Ludmila : Et bien faites-les asseoir je vous prie.

Maria : Bien sur. Asseyez-vous, s'il vous plaît !
Les convives s'installent. Les familles se regroupent côte à côte.

Anne-Sophie : Mes enfants, nous ne nous en sortirons pas si tout le monde ne se présente pas un à un. Donc je commence. Pour les pièces rapportées ici présentes, je suis Anne-Sophie Zele, la mère d'Iris, de Paul, de George, de Rémy et de Lucie.

Jacques : Je suis Jacques, le père des mêmes.

Iris : Je suis Iris, aînée de la famille. Je suis professeur de français en université. Je suis une célibataire endurcie...

Violaine : Autant dire une vieille fille dont personne n'a voulu.

Tout le monde rigole ou sourit à part Ludmila et Iris.

Iris, crache le dernière mot : Je n'ai donc aucune progéniture.

Paul : Je suis Paul, je suis le deuxième fils d'Anne-Sophie et Jacques, je suis inspecteur des impôts.

Violaine : Je suis Violaine, sa femme. Je suis rédactrice en chef de Vogue France et voici mes deux filles Marilyn et Audrey.

George, parle comme-ci une patate chaude lui remplissait la bouche : Je suis Georges, le troisième. Je suis P.D.G d'une grande entreprise pharmaceutique.

Vera : Vera, femme de George. Je suis hôtesse de l'air à la retraite.

Jacques : Quelle retraite ? Vous devez avoir vingt cinq ans.

Vera : J'ai démissionné de mes fonctions, si vous préférez.

Anne-Sophie : Car mon fils est riche, c'est ça ?! Vous voulez lui soutirer cet argent si durement gagné ?! Harpie !

George : Calmez-vous, mère. Vera et moi en avons discuté longuement et nous nous sommes mis d'accord, je n'ai besoin d'aucun conseil.

Vera : Donc, voici notre fils Marc-André.

Marc-André : Pute borgne!

Flottement dans la salle. Silence. Assemblée outrée.

Marilyn : AAAAAAAAAA !!!! GROS MOT !!!!

Violaine assène une gifle à Marilyn qui se calme.

Violaine : Pour qui se prend votre gamin ?!

Vera : Navrée... Il a le syndrome de Gilles de la Tourette.

Anne-Sophie : Quelle horreur. Ça vient sûrement de votre côté Vera, nous n'avons jamais eu ça dans la famille, surtout pas de telles monstruosités. Bref, Rémy ?

Rémy, accent campagnard : Je suis Rémy, quatrième fils des Zele. Je suis contrôleur à la SNCF.

Staicy, chewing-gum à la bouche : Je suis Staicy, je suis gardienne de parking Vinci et voici mes deux fistons Bryan et Bruce. Bruce est autiste. J'espère qu'il vous fera pas mal.

Violaine : Mal ? Parce qu'il tape ?

Staicy : Parfois. Mais rassurez-vous hein, seulement avec les gens qui connaît pas... A bah il vous connaît pas.

Violaine : Misère...

Anne-Sophie : En revanche, ce problème vient peut-être de la famille... Mon arrière grand-oncle René avait un cousin qui avait ce problème. A toi Lucie.

Lucie : Je suis Lucie, la cadette. Je suis comptable.

Jacques : C'est tout ? Toi non plus, pas de fiancé ? Rien ?

Lucie, gênée : Non.

Ludmila : Merci à tous... D'avoir...

Ludmila s'endort.

Anne-Sophie : Tante Ludmila, réveille-toi.

Ludmila : Pardon. Merci à tous d'être venus. Avant le testament, mangeons.

Exaspération dans la salle. Beaucoup de gens auraient préférés lire le testament d'abord visiblement. Maria apporte une dizaine de plats d'argent sur la table. Silence.

Staicy : J'espère qu'on aura la vaisselle en tout cas, c'est pas du toc ! Ha ha ha ha !

Flottement. Silence encore une fois.

Staicy : C'était pour rire ! Décoincez-vous les gars !

Violaine, hautaine : Pour être décoincée, elle est décoincée...

Bruce, se tape la tête contre la table et hurle : AAA !! Boum ! AAA !! Boum !

Anne-Sophie : Oh, non. Il va salir la belle nappe blanche.

Staicy : Bruce ! Bruce ! Arrête ! Stop !

Violaine : Quelle horreur de voir ça de nos jours.

Paul : Surtout sur notre héritage, c'est un irrespect total.

Lucie : Mais vous êtes des monstres ! Aidez-le !!

Lucie se précipite vers Bruce et le met sur le canapé. Il se calme immédiatement. Staicy reste à côté de lui en le cajolant.

Ludmila : Je ne pensais pas que... Le cas de la... Je ne me rappelle plus ce que je voulais dire. Continuez, cela reviendra.

George, mangeant : C'est dégoûtant Maria.

Maria : Mais... Quoi ?

George : Rappelez-moi de vous licencier lorsque le moment fatidique sera venu, votre cuisine est ignoble.

Jacques : Ce n'est pas toi qui décide fils.

George : On verra qui héritera de la maison.

Iris : En effet, nous verrons. Je suis l'aînée après tout. Après Père et Mère, c'est moi qui ai l'avantage chers frères et sœurs.

Paul : Tais-toi Iris, tu ne vaux pas mieux que nous. Tu te donnes des grands airs avec ta prétendue intelligence supérieur...

Iris : Mais elle n'est pas prétendue ! Je suis plus intelligente que vous tous enfin !

Lucie : Ça suffit Iris, tu t'enfonce.

Anne-Sophie : Quelle horreur... Qu'avons-nous fait... Des gamins qui se chamaillent comme à l'école maternelle...

Violaine : Et vous pouviez parler de l'éducation de mes enfants !

Bryan, pointant du doigt Audrey : Elle est belle la meuf là-bas.

Violaine : Ah ! Seigneur ! Elle a au moins cinq ans de moins que vous ! Ne la touchez pas ! C'est votre cousine en plus !

Staicy : Et ben ? On s'en fout ! Ça marche entre cousins vous savez ! Ma cousine Barbara a essayé avec mon cousin Bob et ben ils ont eut deux ptits morpions bien sympa !

Vera, se recoiffant : Doux Jésus... C'est assez ignoble, je dois l'avouer.

Lucie : Et où alliez-vous lorsque vous travailliez Vera ?

Vera : J'allais dans le monde entier très chère.

Iris : Et les pilotes ?

Vera : Comment ça les pilotes ?

Violaine : Pour une fois, je comprend Iris. Les pilotes, cinquantenaires, cheveux poivre et sel, virils... une jeune hôtesse, belle aguichante... Alors, les pilotes ?

George : Vos vies sont donc emplies de clichés ?

Vera pouffe discrètement, tout le monde se retourne vers elle avec de gros yeux, sauf Georges qui n'a rien entendu.

Iris, éternuant : Cocu !

George : Comment ?

Iris : Tu ne connais pas les éternuements familiaux Georges ? Il est temps d'y prendre part cher frère.

George : Gardez vous sarcasmes bande de rapaces, tante Ludmila saura reconnaître ma vraie valeur.

Marc-André : Ah les enculés !

George : Je n'aurai pas été jusque là Marc-André, mais cela résume assez bien la situation, je dois l'avouer.

Violaine, se jette sur Marilyn en lui posant une main sur la bouche et en la serrant fort dans ses bras.

Jacques : C'est quoi ce cirque, madame la directrice de Vogue France ?

Staicy : J-m'y connais pas beaucoup mais là, j'crois pas que ce soit à la mode de battre ses gosses.

Violaine : Ma fille souffre quand quelqu'un dit une grossièretés. Je ne sais pas pourquoi mais nous nous activons pour le découvrir. Et comme votre gamin avec sa maladie stupide n'arrête pas de hurler des horreurs, je dois faire ce genre de choses.

Vera : Mon fils te dit..

Marc-André, coupant sa mère : SALOPE !

Vera : Je n'aurai pas dit mieux mon ange.

Marilyn : AAAAAAAAAA !!!! GROS MOT !!!

Lucie : Où est-ce que je suis tombée... Suis-je là seule à être normale ici ?

Iris, sourire machiavélique : Oh non. Cela dépend de ce que l'on entend par normale. Comment va ton athlète ?

Lucie, gênée : Euh... Très bien. Mon athlète va très bien.

Anne-Sophie : Oh mais c'est fantastique, tu as trouvé ton âme sœur ma chérie !

Iris : UNE âme, c'est sûr.

Rémy : Et béh ! Tout le monde va être mariée sauf toi Riris !

Iris : Arrête de m'appeler comme ça je t'en supplie ! Je doute qu'elle puisse se marier avec ce genre de personne si tu vois ce que je veux dire... Hin hin hin...

Paul : Quel rire atroce tu as Iris.

Violaine : Pire que le mien ! Hu hu hu hu !!

Jacques : Anne-Sophie, rappelle-moi, même si tu as une tante millionnaire, de ne plus jamais m'emmener à ce genre de dîner.

Violaine : C'est charmant, beau-papa.

Jacques : Stoppez cette appellation stupide Violaine. Ne jouons pas les hypocrites.

Ludmila : Calmez-vous, je vous en prie ! Nous allons passer au plat !

Bruce : On n'a pas fini la viok !

Bryan : Continue à baver et bois ta soupe !

Iris : Enfin, calmez-vous les enfants, ou vos parents n'auront pas d'argent !

Staicy : Ta gueule, vieille fille.

Iris : Ah voilà. Passons aux choses sérieuses.

Maria : Voilà le plat. Servi avec le notaire ! Monsieur Fricsousmoneylingots !

Jacques, ironique : C'est bien, c'est que ta tante ne s'est pas fait arnaquer pour une fois...

Anne-Sophie : Mais non Jacques, mais non. Qui te dit que son physique va avec son nom ?




Scène 6 : les mêmes, Maître Fricsousmoneylingots.

Entre un homme horriblement antipathique. Grand, maigre, creusé, yeux jaunes cernés de mauve, regard avide, sourire perfide, mains crochues, ongles longs et jaunes, tenant à la main un tas de paperasse aussi grand que deux dictionnaires empilés.

Anne-Sophie : Ce que je viens de dire n'est plus qu'un vieux fantasme.

Froid dans la salle. Les enfants ont peur du notaire et les adultes sont étonnés ou dégoûtés.

Maître, voix suraiguë et niaise : J'ai ramené des shamallows pour tout le monde !

Staicy : Ah... Vous auriez pas un p'tit chewing-gum à la place ? Le mien s'est solidifié depuis déjà une heure et demie. Je suis obligé de le garder dans le coin inférieur droit de ma bouche. En fait, comme il est solide, je peux le foutre dans une de mes dents de sagesse. Vous savez, mes dents de sagesse sont très grosses, je peux mettre mon chewing-gum dedans, comme quoi la vie est bien faite, hein ?!

Iris : Seigneur...

Maître : Désolé, que des shamallows.

Bruce : File !

Bryan : File !

Marilyn : A moi !! A moi !!

Audrey : Non moi !!

Bataille entre les enfants pour avoir des shamallows. Le notaire les jettent en l'air et les enfants se ruent dessus comme une horde de lions.

Jacques : On nage en plein délire là.

Maître : Allez jouer les enfants.

Le notaire jette des shamallows en dehors de la pièce, les enfants sortent.

Maître : Les shamallows sont très utiles pour éloigner les enfants.

Anne-Sophie, à Jacques : Tu vois qu'il est bien !

Violaine : Et qu'avez-vous fait comme études pour prononcer de telles stupidités ?

Maître : … A vrai dire, j'ai fait de la zoologie et de la psychologie enfantine... Et un peu de plomberie. Je dois vous dire que les trois vont très bien ensemble.

Lucie : La preuve : vous êtes notaire.

Jacques : Tu disais ?

Anne-Sophie : De l'ordre du fantasme, encore une fois...

Maître : Bref, le testament ! Je suppose que vous êtes tous là pour ça !

Iris : Plus ou moins...

Staicy, hurlant, au bord de la crise de nerfs : Oui ! On est tous là pour ça !!

Rémy : Calme-toi ma biche.

Maître : Bon, bon, bon...

Le notaire fouille dans sa paperasse et en sort un post-it rose. La famille soupire de désespoir.

Maître : Ma liste de course ! Enfin !

Soulagement général. Il retire de son tas de feuilles un dossier vert anis avec écrit en gros dessus : « Madame Dubuc. »

Rémy : Ah vous avez vu, manque plus que le L et on peut faire le mot cul si on prend plusieurs lettres dans son nom à la grande-tante !!

Silence. Seul le notaire et Staicy sont pris d'un fou-rire.

Rémy : Je vois que vous avez de l'humour, m'sieur le notaire !

Maître : Reprenons... Quoique. Dis donc, madame Dubuc, vous ne serez pas contre que je mange ici par hasard ?

Ludmila : Alors là pas du tout ! Installez-vous, on lira le testament après avoir mangé !

Violaine : Vous croyez vraiment que nous allons rester ici trois heures avec une pute, un snobinard, une vieille fille, des beaux parents tarés, une femme de ménage qui profite de la gentillesse d'une vieille dame, deux ploucs, un autiste, deux abrutis et un notaire hystérique ?

Lucie : Je vois que je n'ai pas eu mon petit surnom...

Violaine : Non, je ne vous connais pas assez ma chère ! Partons Paul.

Paul et Violaine se lèvent.

Ludmila : Si quelqu'un sort d'ici, je le raye de mon testament ! Je ne pensais pas devoir en arriver là !

Paul et Violaine se rassoient.
Paul : On a encore un petit creux en fait, hé hé.

Véra : C'est moi la pute ? Espèce de pétasse !

Violaine : Mais non voyons, mais non, je disais ça pour lancer un petit jeu ! Retrouvez-vous dans les surnoms que j'ai donné !

Iris : C'est très homérique. Dommage que ce soit dit par un pouf telle que vous.

Anne-Sophie : Je vous en prie, calmez-vous. Mangeons.

11 nov. 2011

Scène de famille !

Voici une pièce de théâtre que j'ai commencé. Elle est censée être drôle, je dis bien être censée puisque personne ne l'a encore lue ! Donc voici les nombreux personnages (faites un arbre généalogique si vous ne vous y retrouvez pas ! ^^) et les quatre premières scènes ! :

Personnages :

-L'arrière grande-tante, Ludmila.
-Le grand-père, Jacques.
-La grand-mère, Anne-Sophie.
-L’aînée, Iris.
-Le deuxième, Paul.
-Sa femme, Violaine.
Leur deux filles -Marilyn
-Audrey
-Le troisième, George.
-Sa femme Véra.
-Leur fils, Marc-André.
-Le quatrième, Rémy.
-Sa femme, Staicy.
Leur deux fils : -Bryan
-Bruce
-La cadette, Lucie.
-Amélie (Nous découvrirons son lien avec la famille pendant le dîner)
-Élisabeth (Nous découvrirons son lien avec la famille pendant le dîner)
-Maria, la femme à tout faire.
-Le notaire, Maître Fricsousmoneylingots.







La pièce se passe chez l'arrière grande-tante Ludmila. La vieille femme, mourante, a convié toute sa famille a un dernier repas qui servira de prétexte à la lecture de son testament. La famille est brouillée depuis longtemps. Personne ne s'est plus vu depuis des années...

Scène 1 : Ludmila, Jacques et Anne-Sophie.

Anne-Sophie : Tante Ludmila, que se passe-t-il ? Pourquoi nous as-tu appelé ? Nous t'avons pourtant vu il y a de cela deux jours, cela ne va pas ?

Ludmila, voix égarée : Ah ma nièce... Je suis mourante. Mais vous deviez le savoir... Je vous ai convié à mon dernier repas.

Jacques : Aaaaah ! Un repas ! Enfin du concret ! Non parce que mine de rien, la mort, la mort, on en parle mais on ne sais pas ce que c'est. Alors qu'au moins, un bon gueuleton, ça, ça, on sait ce que c'est !

Anne-Sophie, les yeux ronds : Jacques !

Ludmila : Appelez Maria, elle va nous conduire à la salle à manger. Je te fais confiance Anne-Sophie, pour mettre le couvert. La cuisine a déjà été préparée par ma fidèle employée...

Anne-Sophie : Bien, tante Ludmila.


Scène 2 : Ludmila, Jacques, Anne-Sophie et Maria.

Jacques : Bonsoir Paula.

Maria, accent hispanique : Bonsoir Monsieur Zele.

Jacques, marmonnant : Pff.. Je t'en fouterai des espagnols dans ce manoir. Une fois que la vieille sera dans le caveau familial, elle dégage l'étrangère.

Anne-Sophie : Bon, mettons la table. Combien sommes-nous Maria ?

Maria : Sans moi...

Jacques, la coupant : Encore heureux !

Maria, regard noir : Sans moi... 16 personnes Madame Sophie.

Anne-Sophie : C'est Anne-Sophie, pas Sophie, Anne-Sophie...

Jacques, Anne-Sophie, en chœur : SEIZE PERSONNES !?

Maria : Oui, oui seize.

Anne-Sophie : Mais qui Ludmila a-t-elle invité bon sang ?

Maria : Tous les gens qui figurent sur son testament. Toute la famille de Madame.

Anne-Sophie : Ma famille... Seigneur.

Jacques : Ce ramassis de bras cassés ?! Hors de question que je les vois. Sortons chérie.

Ludmila : Restez ici, je vous en prie. C'est une de mes dernières volontés...

Anne-Sophie : Tante Ludmila, tu sais bien que notre famille ne s'entend guère plus. Pourquoi ?

Ludmila : Justement, pour resserrer les liens familiaux.

Jacques : Il faudrait déjà qu'ils existent ces liens familiaux...

Ludmila : Vous n'allez pas repartir maintenant ! J'ai préparé un bon repas pour tout le monde...

Maria, à part : Tu parles. Elle ne sait même pas se laver.

Anne-Sophie : Comment Maria ?

Maria : Je disais qu'en plus, votre tante s'est lavée exprès pour vous ce matin !

Jacques:... Lavée exprès ? Elle ne se lave pas d'habitude ?

La sonnerie de la porte d'entrée retentit. Silence complet.

Maria : Je vais chercher les invités !


Scène 3 : Ludmila, Jacques, Paula, Anne-Sophie, Paul, Violaine, Marilyn et Audrey.

Maria : Voilà votre deuxième fils, Paul.

Jacques : Merci Paula, on sait tout de même reconnaître notre fils.

Paul : Tiens, les vieux sont de sortie. C'était ça, l'odeur de naphtaline.

Anne-Sophie : Un peu de respect Paul, je suis ta mère !

Violaine : Tu ne m'avais pas dit que les beaux-parents seraient présents.

Paul : Non car ce n'était pas prévu.

Marilyn : Maman ? Qui est la vieille toute ridée dans le fond de la pièce ?

Audrey : Maman ! Regarde, elle bave !

En effet, Ludmila, assise sur une chaise roulante, commençait à baver sur sa robe.

Violaine : Calmez-vous mes chéries, elle ne bave pas enfin... Yeux ronds. Ah si, Paul, regarde, elle bave. Pour être mal en point, elle est vraiment mal en point...

Jacques : Qui êtes-vous ? Comment osez-vous parler comme ça de Ludmila ? Et qui sont ces deux petites filles ?

Paul : C'est vrai que les présentations n'ont pas été faites ! Je vous présente ma femme Violaine et mes deux filles Marilyn et Audrey.

Anne-Sophie : Que de noms ridicules...

Violaine : Vous ne pouvez pas comprendre que Marilyn et Audrey ont toutes deux été des égéries américaines, de la mode, et de la réussite. C'est ce que nous souhaitons pour nos deux filles.

Jacques : Ah les amerloques ! Si je le tenais ! Bande de branleurs !

Marilyn : Maman, pourquoi la famille de papa est bizarre ?

Audrey : Maman, pourquoi la famille de papa est vieille ?

Violaine : Chut les enfants, ne froissons pas nos hôtes., même si nous savons tous que la vérité sort de votre bouche mes chéries.

Anne-Sophie : Vos filles sont d'un mal élevé...

Jacques : Elles ont sûrement manqué de torgnoles.

Paul : Vous n'avez aucun conseils à nous donner en matière d'éducation.

Anne-Sophie : Et que faites-vous dans la vie, Violaine ?

Violaine, prétentieuse : Je suis rédactrice en chef de Vogue France.

Anne-Sophie : Ça doit rapporter ça, enfin, je veux dire que l'argent ne doit pas manquer.

Violaine : En effet, je ne me plains pas. N'est-ce pas Paul ?

Paul : Oui, oui...

Jacques : Ne me dis pas que ta femme gagne plus que toi, fils.

Violaine, sourire carnassier : On va dire que je fais tourner la famille, n'est-ce pas chéri ?

Paul : Violaine, ta gueule.

Marilyn : GROS MOT, GROS MOT !! AAAAAAAAAAAAA !!!

Violaine : Calme-toi chérie, calme-toi, ce n'est rien..

Jacques : Complètement cinglée cette gamine.

Maria : Voilà votre aînée Madame.


Scène 4 : Ludmila, Jacques, Anne-Sophie, Maria, Violaine, Paul, Marilyn, Audrey, Iris.

Iris : Oh mais que vois-je ? Toute la famille est réunie ? Comment vas-tu Ludmila ?

Violaine : Est-ce qu'elle à l'air de bien aller ? Qui êtes-vous d'ailleurs ?

Iris : Je suis Iris. Aînée des Zele.

Paul : Je vois que tu n'es toujours pas mariée chère sœur.

Iris : Les hommes sont faibles et lâches. Je n'en puis plus. Personne ne me présente les convives ?

Anne-Sophie : Bonjour Iris.

Iris : Mère... Tu as mal vieilli.

Jacques : Toujours aussi charmante sale peste.

Iris : Bien sur, père. Qui d'autre pourrait insulter si rapidement... Peut-être vous Mademoiselle. Je suppose que vous êtes l'heureuse élue du cœur de Paul ?

Violaine : C'est cela, oui. Je suis Violaine.

Iris :... Quel prénom ignoble. Un assemblage de Viol et de Haine. Tu a fait preuve de mauvais goût Paul. Et qui sont ces deux fillettes ?

Violaine : Marilyn et Audrey.

Iris : Comme Marilyn Monroe et Audrey Hepburn ? Cacher sa peur de la faillite sociale de ses enfants derrière des prénoms célèbres... Ridicule.

Maria : Voilà tous les autres convives Messieurs, Dames.