Alors voila une petite introduction. Hum, hum :
Oye ! Oye ! Braves Lecteurs !
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Ici, je publierai des nouvelles et des 'romans' plus ou moins avancés ! J'espère que mes histoires vous plairons ! N'hésitez pas à me contacter pour me poser des questions ! "Bonne lecture ! "

15 mars 2011

Chapitre 10 de la Famille Killit ! Attention : chapitre important !

10-La vengeance

La clé tourna dans la serrure et la porte s’ouvrit :
« Hello mademoiselle ! Je me présente. Je m’appelle Meï et je suis chef scout. Je viens vous vendre des cookies ! Oui, oui des cookies !
-Ha ? Très bien. Entrez. »
La femme laissa la porte ouverte et Meï entra dans la jolie maison de banlieue. Elle se retint d’ouvrir la bouche lorsqu’elle vit la richesse de l’intérieur de la maison. De beaux tapis, d’anciens bibelots, des machines modernes, des canapés somptueux… Elle qui n’avait jamais connu que la prison ou sa petite maisonnette familiale, était bluffée.
« Venez Meï, vous voulez un café ? Nespresso ? Tassimo ? Carte d’or ? J’ai tout ce que vous voulez, je suis un peu fana de café vous savez.  Alors montrez-moi ces cookies. C’est un gros paquet que vous avez là.
-Oui, le gros paquet est à 35 euros.
-D’accord, je vous en prends deux.
-Merci Madame, les scouts vous remercient.
-Et les Killit aussi, lâcha James, laissant entrer les trois autres Killit et les deux détenus avant de fermer à clé la porte.
-Mais qu’est-ce que… Papa ?
-Il n’y a plus de Papa qui tienne. Des gens sont morts à cause de ton mari et de toi.
-Où est-il ? Où l’avez-vous emmené ?
-Il est dans un endroit sur, ne t’inquiète pas sœurette, annonça sereinement Evangeline.
-Par contre, toi, ce n’est plus le cas, lança Brenda en se frappant les poings.
-Qu’est-ce que vous voulez ! Vous aviez promis de nous laisser tranquille !
-Ta grand-mère est à l’hôpital par ta faute. Deux détenus sont morts par ta faute.
-Deux… Détenus ?
-Oui je suis allé en prison. Tiens, voila Brenda la Boule, Ulrich le Borgne et Meï la Folle, des amis à moi.
-La Boule et le Borgne d’accord, mais la Folle… Elle joue bien son rôle de chef scout !
-Tu ne l’a pas encore vu à l’œuvre ma mignonne, annonça Brenda.
-Trêves de bavardages. On est là pour vous faire ta fête Lizziane. Tout a commencé à cause de toi, annonça Rose.
-Vous n’allez pas tuer votre fille, je n’ai rien à craindre.
 -On peut te faire souffrir, tu n’es pas notre fille à nous, lança Ulrich.
-Papa, tu te rappelle ce que tu me disais toujours quand j’étais petite ?, questionna Lizziane.
-Non je ne me souviens pas. Je t’ai supprimé de mon esprit quand tu as claqué la porte comme une cinglée.
-Tu me disais toujours que nous étions américains, qu’il fallait en profiter.
-Comment ça ?, questionna Brenda. »
Pour couper court à toute conversation, Lizziane sortit un revolver de sa poche.
« Je croyais que tu étais contre toute violence ma chéri, sourit Rose.
-Pas lorsque je suis en danger ! »
Lizziane tira de tous côtés, comme une folle. Toutes les personnes présentes essayèrent d’éviter les tirs. Lizziane courut dans la cuisine alors que tout le monde commençait à se relever.
« A moi de jouer, annonça Rose. »
Rose courut dans la cuisine également. On entendit des coups de feu et des bruits de couteau qui s’entrechoquent. Evangeline s’approcha de la porte de la cuisine qui était grande ouverte.
« Je vais aider Maman, restez là ok ? »
Evangeline entra dans la cuisine. James ne voyait rien de ce qu’il se passait et décida d’entrer en jeu. Lorsqu’il entra lui aussi, il eut un choc. Rose était évanouie au sol, assommée par une bouteille : du verre brisé étaient autour d’elle. Evangeline était retenue par son bras sur la table de la cuisine. Elle était menacée par le revolver de Lizziane. Dans son autre main, Lizziane avait un couteau. Une lueur de folie brillait dans les yeux de sa fille. Un frisson lui parcourut l’échine. Elle était peut-être plus folle que tous les Killit réunis…
« Si vous faites ne serait-ce qu’un pas, je lui coupe le bras. Comme je suis généreuse et que c’est ma sœur, je ne lui couperai le bras qu’au niveau du coude, je ne suis pas méchante quand même, je ne suis pas tueuse à gage.
-Calme-toi Lizziane. On va discuter, rassura James.
-Butte-la Papa ! Je me fous de mon bras !
-Très bien, termina Lizziane. »

Mrs Johnson avait 56 ans. Elle était professeur de français et vivait avec son mari professeur d’anglais. Ils étaient tous les deux très brillants et avaient réussi une honorable carrière. Si bien qu’une fois leur boulot amoindri grâce à l’ancienneté, ils décidèrent de s’installer en banlieue. Ils choisirent une magnifique maison en colombages, style français. Par un hasard inouï, ils s’installèrent en même temps que Lizziane, une avocate très cotée et son mari, un policier. Un lien d’amitié se noua entre eux car ils avaient emménagés en même temps, et tout comme le jeune couple, eux ne connaissaient que la vie urbaine. Ce mercredi matin, alors que Light, son mari, était parti enseigner, Ludmilla Johnson était parti prendre un café sur sa terrasse car le soleil brillait fort et la température était parfaite. Lorsqu’elle rentra dans sa cuisine, qui était en vis-à-vis avec la cuisine de Lizziane, elle se dit que comme toutes les fins de matinées, elle devait être en train de mitonner un bon petit plat pour son mari. Mais ce matin là lorsqu’elle regarda à la fenêtre, elle y vit un tout autre spectacle. D’abord, il y avait vraiment beaucoup de personnes dans sa cuisine. Ludmilla pensa que Lizziane donnait des cours de cuisine ou invitait des amis. Mauvaise hypothèse : Lizziane avait un revolver à la main. Là, lorsqu’elle vit un avant-bras sur une table et un couteau dans la main de Lizziane, elle lâcha sa tasse de café. Elle se retourna, décrocha le téléphone et appela la police immédiatement. Le dos tourné, elle entendit un hurlement. L’avant-bras… L’avant-bras était sur la table, seul sur la table. Celle-ci était devenue rouge sang.  Mrs Johnson, vit tout noir et s’écroula au sol.



Evangeline hurla. Elle hurla aussi fort qu’elle le put. C’était la première fois qu’elle avait eu aussi mal dans sa vie de tueuse à gage. Tout ce qu’elle avait vécu n’était rien comparé à cette douleur. Elle s’écroula au sol et continua à hurler. Avec son bras restant, elle attrapa le pied de Lizziane et le tira vers elle. Lizziane tomba également au sol :
« Je t’emmènerai avec moi en enfer, pouffiasse, ragea Evangeline. »
James donna un coup de pied dans le ventre de Lizziane. Celle-ci lâcha son arme et son couteau, tellement la douleur fut fulgurante. James prit Evangeline dans ses bras et la posa sur le canapé blanc de Lizziane. Le blanc fut immédiatement tâché de rouge écrevisse.
« Tout va bien se passer ma chérie, on va appeler l’ambulance… Tout ira bien.
-Non… N’appelez pas… On sera attrapés… N’appelez pas.
-Je crois que quelqu’un d’autre l’a fait pour vous mes koko. Nous on s’barre, lança Brenda. Bonne chance à vous. On s’revoit plus tard. »
Brenda, Meï et Ulrich sortirent par la porte arrière. Lorsque les policiers investirent la maison, Bob essayait de réveiller sa mère, Lizziane gisait au sol, Evangeline souffrait le martyre et James la rassurait avec des mots doux. Tous les cinq furent bouclés…

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