Alors voila une petite introduction. Hum, hum :
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5 mars 2011

Le chapitre 9 des Killit.


9-« La  Maison du Pont »


En effet. Cette maison portait bien son nom. Celle-ci était nichée sous un grand pont de béton, sous lequel ne passait plus aucun cours d’eau, une rivière ou un fleuve avait dû y couler dans le passé. A présent, ce fleuve était une étendue de prairies fertiles, non constructibles mais aucunement marécageuses. Il y avait là une petite bicoque sombre en somme. En colombage grisés par le temps, avec des vieilles tuiles sur le point de tomber, en guise de toit, un style assez anglais, mais complètement dépassé. Son aspect était quelque peu grotesque en plein milieu d’une ville comme New-York. Elle aurait pu en avoir du charme. Mais le problème, c’était qu’elle était mal entretenue. Cette maison tombait en ruine… Tout comme son jardin d’ailleurs.
Bizarre qu’elle n’a pas été rasée depuis le temps… A moins que quelqu’un y habite, Songea James.
Comme les prairies étaient fertiles, la personne qui vivait dans cette vieille maison y avait emménagé un somptueux jardin. Des haies en spirales, en forme géométriques, d’inspiration anglaise également. Des roses parsemaient le jardin de teintes colorées. Roses, bleues, jaunes, oranges, noires, rouges… Toutes les couleurs de roses possibles et imaginables étaient présentent dans ce jardin original et fleuri. Enfin, c’est ce qu’il devait y avoir avant. Le problème c’est que toutes ces plantes n’étaient pas entretenues et formaient un indescriptible enchevêtrement de lierre, mauvaises herbes, roses et buissons. Autrefois, le jardin avait dû être un parc magnifique, ce n’était plus qu’un amas de nature. Autrefois, le jardin avait dû former un labyrinthe sublime, à l’Alice aux pays des merveilles. Mais maintenant, ce n’était plus qu’une allée centrale et quelques petits sentiers mal dessinés, rongées par les plantes envahissantes.
« Rita ? Qui habite ici ?, demanda James, inquiet.
-Ha ! Oui ! Oui ! Oui ! Qui habite ici ? Mon grand-père pardi ! Mon grand-père habite ici ! Il s’occupe du jardin avec ma grand-mère ! Elle habite ici aussi ma grand-mère ! Mais depuis que je suis en prison ! En prison ! Elle est malade ma grand-mère ! Cela va peut-être la guérir de me voir venir ! La guérir !, hurla-t-elle en sautillant.
-…Je sens quelque chose de néfaste ici, James, chuchota Rose.
-Tu es exorciste toi maintenant ? Je ne sens rien du tout. Rien à part un lit et de la nourriture. »
Ils traversèrent l’allée principale. A ce moment précis, James ressentit la même chose que Rose. Un frisson lui parcourut le dos. Comme ce jardin était sous le pont et que le soleil était sur le point de disparaitre, celui-ci était sombre, très sombre. Les ombres projetées par les haies était effrayantes et les roses de toutes les couleurs ne ressemblaient qu’à des monstres crées pour tuer. Le gravier crissa sous les pieds des huit personnes. James accéléra le pas, tout comme Rose et Rita. Ils arrivèrent tous au même moment devant la porte sombre et tachetée de saleté. Rita frappa avec enthousiasme. C’était la seule personne joyeuse dans le groupe. Sa joie de vivre, contrastait nettement avec le jardin et la maison mal entretenus. Elle hurlait, encore et toujours :
« Grand-père ! Grand-mère ! Grand-père ! Grand-mère !
-… »
Aucune réponse. Cela faisait maintenant cinq minutes qu’elle frappait comme une folle (ne voyez aucune allusion à Meï, elle était sage, pour une fois) à la porte qui menaçaient de s’écrouler à un moment ou à un autre.
« Laisse Rita, on va ouvrir de force, lança Ulrich. »
Puis, comme un rugbyman, il fonça dans la porte, qui s’écroula comme une brindille. Une odeur insupportable assaillit les huit personnes.
« Ha voila ! Ils doivent dormir ! Je vais les voir, au premier !, cira Rita, avant de disparaitre au premier étage. 
-Je le sens vraiment mal…, lâcha Rose. »
L’intérieur était encore pire que l’extérieur. Des bibelots poussiéreux recouvraient les murs. Une vieille télévision fonctionnait encore. Un morceau de pizza était sur la table, celui-ci était tellement vieux qu’il ressemblait à un morceau de semelle… Rose se dirigea vers la cuisine. Elle sortit, dégoutée et demanda à James de la suivre. James la rejoignit immédiatement, suivit des autres détenus, d’Evangeline et de Bob, mis à part Rita qui était toujours au premier étage. Là, dans la cuisine, un chien était égorgé.
« On s’en va d’ici James, annonça Rose.
-Ouais, maman a raison, on se barre d’ici. »
L’odeur nauséabonde ne venait pas que de la cuisine néanmoins. Evangeline approcha son nez d’un placard. Lorsqu’elle l’ouvrit, elle lâcha un : « ouah merde »
C’est cette fois-ci un homme qui était égorgé.
« Je sors d’ici ! J’emmène Meï et Brenda avec moi ! Allez chercher Rita vous quatre ! Et rejoignez-nous au van !, cria Ulrich.
-Ok. »
Les trois détenus quittèrent donc cet antre de mort. James, Rose, Eva et Bob montèrent les escaliers lentement. Cela faisait maintenant dix minutes que Rita était là-haut. Ils ouvrirent une première porte. Evangeline et Rose retinrent un haut-le-cœur. Une baignoire remplie de crasse, mais bien heureusement avec aucun cadavre dans son eau. Ils ouvrirent une seconde porte. Rien de spécial dans cette pièce, un bureau simple avec un ordinateur, un donut moisi et un coca surement pourri lui aussi.
« On a l’impression que le temps s’est arrêté James. Il y a du avoir quelque chose de pas normal, marmonna Rose.
-Ha bon, tu crois ?, lança Evangeline, sarcastique. »
James saisit la poignée de la dernière porte. Il la tourna rapidement. La porte s’ouvrit dans un grincement insupportable. Rita sanglotait. Ses deux grands-parents étaient dans leur lit. Un lit de mort. Ils tenaient tous deux un couteau dans la main qui était posé sur la gorge de l’autre.
« On quitte cette maison Rita ! Viens ! »
Rita ne répondit pas. Elle se leva, une flamme étrange dans les yeux.
« Non. Nous ne quitterons pas cette maison ! Nous ne la quitterons pas ! Ha ha ha ! Mes grands-parents croyaient en la fin du monde en 2012 ! Ils ont fait ça pour ne pas mourir dans d’atroces souffrances ! Nous allons le faire également, n’est-ce pas ? Vous ne voulez pas mourir dans d’atroces souffrances vous non plus ? Alors. Rejoignons mes grands-parents ! Le suicide collectif est la meilleure solution ! »
Rita avait déblatéré ce discours en quelques secondes. Elle ne s’était jamais arrêtée et au fur et à mesure de celui-ci, sa voix devenait de plus en plus démentielle.
« On se barre d’ici ! James Killit !, hurla Rose.
-Non ! Vous ne quitterez pas cet endroit vivants ! Je ne suis pas folle ! Meï est folle ! Pas moi ! Alors ! Je sais que j’ai raison, je le sais ! Je sais que la fin du monde est proche ! Mes grands-parents avaient toujours raison !, à ce moment Rita commença à parler en sanglotant, mes grands-parents étaient mon unique famille ! Ils ne peuvent avoir tort ! Je dois les rejoindre ! SI vous ne voulez pas partir, je partirai seule ! »
Elle prit le couteau qu’elle arracha des mains de sa grand-mère et, avant que Rose n’hurle ou que James ne fasse quelque chose, elle se le planta dans le ventre et s’écroula sur le lit, entre ses deux aïeuls. Rose cacha son visage dans le manteau de James en sanglotant. Evangeline courut en sortant de la maison et une larme coula sur le visage de Bob. Ils sortirent tous quatre de la maison. Ulrich, Brenda et Meï avaient déjà compris.
« Pourquoi ?
-Les aïeuls de Rita croyaient en la fin du monde. Cela fait un an qu’ils se sont tués. A l’annonce de la fin du monde sur une chaîne de télévision. Enfin c’est ce que je suppose, vu leur état. Ils ont auparavant tués leur jardinier et leur chien. Rita a voulu les rejoindre… »
Rose était dépitée. Evangeline était accoudée sur le van, les yeux dans le vague.
« Et si on appelait la police ? Qu’ils aient une sépulture correcte, demanda Evangeline. »
Les trois Killit ouvrirent en cœur des yeux ronds.
« Toi ? Vouloir appeler la police ? Ok. On va l’appeler. Ne t’inquiète pas ma chérie, on va les appeler… Après s’être éloignés de cet endroit répugnant, rassura Rose. »
Les  sept personnes restantes s’éloignèrent de cet antre de mort. James appela la police en masquant sa voix pour annoncer qu’il avait découvert 4 morts dans une maison abandonnée.
« Ca va encore nous causer des problèmes, grommela-t-il.
-On n’est pas à ça près, James, n’est-ce pas ?, rassura Rose.
-Ouais… Tout ça, c’est à cause de Lizziane. On va lui faire sa fête.
-Non James. C’est fini les boucheries.
-Je veux lui faire ce qu’elle nous a fait. Nous avons perdu une connaissance, une amie pour moi. Un traître est mort parce qu’il collaborait avec cette foutue police. Son mari nous a poursuivis pendant tant de temps. La vengeance est un plat qui se mange froid. La mienne va être un plat congelé.
-P’pa. Arrête, on va tuer ma sœur ou votre fille quand même !
-Non, papa, on va pas la tuer, coupa Bob, catégorique.
-En effet, mais nous pouvons la faire souffrir.
-Je préfère cette solution, sourit Evangeline. Mais d’abord, on va dormir un peu. Le van fera l’affaire pour une nuit. »
Les quatre Killit et les trois ex-détenus s’installèrent dans le van. James leur expliqua son plan et, moyennant finance, les détenus acceptèrent de les aider. La vengeance était le maître mot de James à présent.


Ce chapitre est très glauque, je vous le concède. ^^

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