Alors voila une petite introduction. Hum, hum :
Oye ! Oye ! Braves Lecteurs !
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Ici, je publierai des nouvelles et des 'romans' plus ou moins avancés ! J'espère que mes histoires vous plairons ! N'hésitez pas à me contacter pour me poser des questions ! "Bonne lecture ! "

13 juil. 2011

Chapitre 2 de Meurtre sur l'Adriatique !

2-Début des interrogatoires


Les invités se précipitèrent vers les chambres comme des survivants affamés. Amélia s’affala dans un fauteuil et somnola quelques heures. Lorsqu’elle se réveilla, un homme était face à elle. Il était grand, le visage maigre et creusé. Son regard était d’une froideur extrême. Il portait comme tous les autres hommes, un costume noir, avec une touche de fantaisie : un foulard rouge dans sa poche devant sa veste. Il parla d’un anglais correct :
« Je suis Giacomo Lizo. L’homme le plus riche de Rimini. Si vous êtes enquêtrice, vous devez tout de suite savoir que je ne suis pas impliqué là-dedans.
-Pourquoi cela, je n’ai même pas commencé l’enquête Monsieur.
-Enfin ! Je suis le directeur du «Fiore di Mare» ! Pourquoi tuerai-je ma propre rentrée d’argent ?
-…Comment ?
-Ma Diva était la seule raison pour laquelle le « Fiore di Mare » survivait. Il est magnifique, il surplombe l’Adriatique mais les riches ne courent plus les rues à Rimini et il faut payer le prix pour rentrer ici ! Je ne veux pas que mon établissement devienne un de ces bars de bas étage du centre-ville, j’ai une réputation à tenir moi !
-Peut-être attendent-ils une autre guerre, peut-être font-ils des économies en attente de partir de l’Italie.
-Une autre guerre, c’est grotesque ! Les Français se disent en avance sur beaucoup de chose, mais leur police ne…
-Je ne suis pas de la police Monsieur, je suis enquêtrice privée, ou détective si vous préférez. Sherlock Holmes, vous connaissez ?
-Je vois… Pourquoi enquêtez-vous ici ? Il vous faut une compensation financière pour continuer votre enquête non ?
-En effet, mais cette enquête m’intéresse. Si la Diva m’a invité c’est pour une raison précise. Je ne suis pas aussi riche que vous ou que les autres invités.
-Je vois…
-Comment se nomme la Diva en réalité ?
-Adria Giaggolo. Ses parents l’ont appelé comme cela en raison de son lieu de naissance. Elle est née sur une île de l’Adriatique, depuis elle est tombée amoureuse de cette mer.
-Qui pourrait résister à son charme ?
-Personne. La preuve en est : Adria n’a jamais eu de mari. J’ai pourtant essayé croyez-moi. Elle n’a jamais voulu de moi, ni d’aucun autre homme.
-Son cœur appartenait à la mer. Elle était si belle… Je ne vous raye pas de la liste des suspects, Monsieur Lizo. Retournez dans votre chambre, la journée de demain va être longue. Surtout pour moi d’ailleurs… »
La nuit passa rapidement, Amélia était harassée. C’était une jolie jeune femme qui la réveilla le lendemain :
« Madame, j’ai pensé bon de vous réveiller. Il est tôt, 7 heures, mais je pensais que vous aimeriez être prévenue du réveil de certains non ? »
Amélia grommela un « merci » de sa bouche pâteuse. Elle ouvrit les yeux et vit une lumière éclatante irradier tout le « fiore di mare ». La demoiselle qui l’avait réveillé était très jolie. Elle n’était rien comparée à la Diva mais portait un certain charme avec sa petite robe aubergine et sa coupe brune au bol. Ses petits yeux malicieux et son nez aquilin la rajeunissait tellement qu’elle faisait adolescente.
« Je me présente, je suis Lily Brotking. Je suis anglaise et travaille pour le journal « The Fluorescent Mirror ». 
-Enchantée. Vous avez été invitée par la Diva ?
-Oui. Je ne suis qu’une simple journaliste Madame, j’ai dû économiser pendant une année entière et quémander à mon mari pour avoir cette robe pourtant simple.
-D’accord. »
Amélia sortit un calepin et un stylo et nota les informations sur Lily. Elle lui fit un rapide interrogatoire. Elle apprit que Lily habitait Londres et qu’elle était journaliste responsable des informations italiennes, elle parlait italien couramment et un petit peu de français.
« Que fait votre mari ?
-…Il est banquier. Il n’est pas très fidèle vous savez.
-Je vois. Finalement qu’…
-Je me suis trouvé des amies pour me consoler, malheureusement, je n’en ai pas sur cette île… Qu’en pensez-vous ?, coupa Lily. »
Amélia ouvrit deux grands yeux ronds. Que voulait cette femme ?
« Très bien. Retournez vous reposer. Je pense que vous en avez besoin. »
Lily fit un clin d’œil à Amélia qui resta bouche bée et retourna dans sa chambre. Elle monta les escaliers en sautillant si bien qu’Amélia ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. Amélia monta dans sa chambre attitrée et se lava. Le contact de l’eau froide sur son corps réveilla ses membres engourdis de fatigue. Elle remit la même tenue que la veille même si celle-ci était tachetée de gouttelettes de sang. Amélia se dirigea le petit boudoir où s’étaient installées trois dames qui chuchotaient entre elles. Deux des femmes étaient simples, fines, châtain, la coupe au bol, un visage commun et un corps sans aucune originalité. C’est la femme au centre qui attira immédiatement le regard d’Amélia. De longs cheveux blonds, aussi raides que des baguettes descendaient jusqu'à ses épaules. Elle possédait un visage halé, typiquement italien. Ses yeux étaient bleu océan, bleu azur, un bleu magnifique dans lequel Amélia fut irrésistiblement attiré. Sa bouche fine et son nez retroussé n’étaient que des artifices à côté de la beauté de ses yeux. Son corps était parfait. Quelques formes sans rondeurs. De longues jambes fines terminaient ce tableau parfait de la féminité. Amélia ne put se retenir de souffler d’admiration et c’est une des deux femmes ordinaires qui chuchota assez fort à ses amies pour être entendu d’Amélia :
« Tiens voila notre enquêteur. Oups… Notre enquêtrice ! »
Toutes trois se mirent à glousser comme des dindes. La sublime blonde parla à son tour :
« Ne changez-vous jamais de vêtements ? Les français sont donc si sales ?
-De quoi parlez-vous ? Mes vêtements sont à mon hôtel.
-Et bien ? Le vestiaire est ouvert ici. De magnifiques tenues de la Diva s’arrachent aux plus offrants.
-Je ne pourrais pas mettre une tenue le lendemain de la mort de sa porteuse. En plus, je n’ai pas les moyens pour m’acheter une simple robe.
-Simple robe ?, ricana la troisième. Vous voulez dire robes somptueuses ! Vous n’avez pas assez d’argent ? Mais où est donc votre mari ?
-Il n’est pas venu avec moi.
-Cocu ? Vous êtes donc cocu ? Que c’est amusant !, s’exclama la première.
-Et vous, ne l’êtes-vous pas avec votre physique si ordinaire ?
-J’ai un physique ordinaire ? Quelle ironie. Figure-toi que je suis une chanteuse d’opéra très reconnue en Italie et partout dans le monde ! J’ai régné en Russie, triomphé en France, gagné en Espagne, raflé tous les prix en Italie ! C’est plutôt mon mari qui devrait s’inquiéter !, s’écria la belle blonde. Je suis Anastasia Tchekoïevna. La reine des cantatrices ! 
-Mesdames, je vais devoir vous poser quelques questions.
-Mpf. Je viens, je viens, annonça la première. »
Elle se leva hautainement et suivit Amélia jusqu’à une petite salle prévue pour les interrogatoires. Les trois femmes passèrent l’une après l’autre, toutes les trois étaient prétentieuses, hautaines et imbues d’elle-même. Un détail sonna étrangement à l’oreille d’Amélia. Toutes trois étaient des chanteuses d’opéra célèbres dans leur pays et même ailleurs. La première : Iris Piolet était une cantatrice français tandis que la dernière, Maria Sillos chantait en Espagne et dans toute la péninsule ibérique. Les invités de la Diva venaient du monde entier. Normal de la part d’une Diva internationalement reconnue. Mais pourquoi avoir invité ses principales concurrentes ? Et surtout, pourquoi elle ? Pourquoi Amélia ? Pourquoi Lily également ? Pourquoi Adria avait invité deux femmes insipides comme elles ? Si l’on croyait Lily, elle n’avait quasiment pas d’argent mais n’était pas asservie par son mari… Tout comme Amélia.
Ces pensées furent coupées lorsque le couple américain entra dans la salle d’interrogatoire.
« Vous nous avez invité à venir ici ?, demanda la femme en Italien médiocre.
-Parlons anglais si vous le voulez bien. En effet, je voudrais vous poser quelques questions.
-Très bien. »
Les deux personnes en face d’Amélia étaient les personnes les plus différentes qu’elle n’avait jamais vu, ensemble. La femme était extravagante, hautaine, colérique, bavarde et meneuse alors que son mari était pataud, insignifiant, renfermé, introverti et maladivement timide.
« Je suis Mercy Johnson. J’ai 35 ans. Ma famille a vécu au… »
Une souris et un cobra. Le venin de l’américaine était sa rhétorique tandis que le défaut de son mari était un fort complexe d’infériorité. La femme étouffait son mari sous des phrases toujours plus longues et plus nombreuses. Son regard brillait d’une lueur malsaine, celle de la domination féminine sur ce genre masculin si fort au XIXème siècle et au début du XXème siècle. Lorsqu’elle eut fini son interminable discours sur sa personne et sa famille (les trois quarts de son discours étant tournés vers elle-même), elle donna un violent coup de coude à son mari pour que lui aussi, se présente. Il tortillait ses mains dans tous les sens et jetait de furtifs regards en direction d’Amélia.
Des gouttes de sueur jaillissaient en cascade de son front. Sa bouche formait une moue étrange, un mélange d’angoisse et d’envie. Une envie de parler pendant des heures. Une envie irréalisable. Il plongea finalement dans la piscine de la parole :
«  Je… Je suis James Johnson. Je suis avocat à New-York. Nous… Avons été invités par la Diva.
-D’accord. Vous considérez-vous comme riches ? »
James et Mercy se regardèrent. L’homme allait prendre la parole lorsque la femme annonça :
« Même si ce n’est pas dans nos habitudes de le dire, oui nous somme riches. Très riches même. Mon mari est un des plus grands avocats américains. »
Amélia regarda l’américaine avec une telle incrédulité que celle-ci ne put s’empêcher de baisser le regard.
« Vous croyez vraiment que je vais avaler ça ? Votre mari s’exprime mal en ma présence. Qu’en est-il de la présence d’une cour entière ? Je doute fort que ce soit un avocat reconnu.
-…
-Je vous reformule donc ma question autrement. Etes-vous fortunés ?
-Non. Purement et simplement, non, lâcha James. »
Cette déclaration eut l’effet d’une bombe. Mercy se leva d’un bond et hurla sur Amélia et James que c’était intolérable de poser de telles questions et que James n’avait pas à s’abaisser à répondre, puis elle quitta la salle. Le mari reprit, visiblement plus libre :
« Nous avons gagné notre voyage grâce à la Diva. Elle nous a invités ici avec le séjour totalement offert. Elle nous a même fait visiter l’Italie pendant une semaine. Elle a juste dit que la condition était que nous devions voir sa représentation.
-Très bien. Je vois… Merci beaucoup. Une dernière question : avez-vous quoi que ce soit contre cette cantatrice ?
-…Euh… Je ne… Non.
-Merci Monsieur Johnson. Au revoir. »
Mr. Johnson se leva et rejoignit sa femme. Amélia soupira. Ils avaient pour l’instant tous une raison de tuer la Diva. Les Johnson et Lily étaient pauvres et les trois cantatrices étaient en concurrence direct. Seul le directeur de l’établissement était hors de cause pour l’instant. A moins qu’il souhaitait du renouveau… Amélia s’étira et soupira. Pas si facile cette enquête finalement. Un homme entra soudainement. Il avait une couleur de peau brune très claire, possédait de grands yeux rouges et des cheveux blancs. Amélia ne put retenir une exclamation de surprise. Elle avait déjà entendu parler des albinos. Un problème génétique. Elle n’en savait pas plus.
«Je vous prie de m’excuser. Je ne vous avais pas vu pendant la représentation.
-Ne vous inquiétez pas. Ce n’est pas la première fois que j’ai à faire face à cette réaction. Posez-moi toute les questions que vous voulez.
-Très bien. Racontez-moi votre vie.
-Je suis originaire d’Afrique du Sud. Mes parents surent que j’étais albinos dès que je fus né. Ils m’abandonnèrent donc au Kenya, lors d’un voyage. Mes parents étaient très riches. Maintenant, ils sont morts. Ils ont été tués dans un accident de voiture.
-Je suis navrée de vous remémorer de tels souvenirs mais qui a tué vos parents ?
-…Giacomo Lizo. Quand je fus invité par la Diva et que je vis que c’était cet homme le directeur de cet établissement, je fus intrigué et vint donc jusqu’ici.
-Que faites-vous dans la vie ?
-Je suis guide touristique en Algérie. Je suis un peu une bête de foire là-bas.
-J’en suis désolée. Merci beaucoup. Et comment vous appelez vous ?
-Makoto Dessaï.
-Merci. Vous pouvez disposer. »
L’homme se leva et partit tranquillement. Encore un invité qui avait un mobile tenace. Amélia ne doutait plus maintenant. Elle était sûre que tous les invités avaient une raison, plus ou moins forte, de tuer la Diva. Il fallait maintenant savoir qui avait osé. Qui avait osé la tuer ? Mais que voulait la Diva. Pourquoi avait-elle voulu mourir en invitant toutes les personnes susceptibles d’attenter à sa vie ? Amélia se leva et alla rejoindre Giacomo Lizo.
« Avez-vous remarqué un comportement étrange de la part d’Adria ? Des recherches qu’elle a faites, des personnes qu’elle a appelées ?
-Non, aucunement. Mais vous savez, Adria ne reste pas souvent au Fiore di Mare. Elle possède sa villa sur une autre île, plus loin dans l’Adriatique. Elle a très bien pu mener ses recherches chez elle. Ma Diva était très discrète.
-Ecoutez Monsieur Lizo, toutes les personnes que j’ai interrogées ont un mobile. J’ai de bonnes raisons de penser que la Diva voulait mourir.
-C’est impossible. Adria était la personne la plus attachée à la vie que je connaissais.
-Aurait-elle parlé d’un message qu’elle a laissé, un testament ?
-Quand j’y pense… Son testament est chez elle. Mais je ne peux pas quitter cette île. La police nous l’interdit tant que cette affaire n’est pas réglée.
-J’irai alors. »
Amélia retourna dans sa chambre. Elle avait volontairement omni de parler de Makoto à Giacomo. Elle se décida. Elle descendit les marches et se rendit dans le vestiaire de la Diva.
Elle trouva une sublime robe noire perlée de rubis. Avant de la prendre elle huma l’odeur de la pièce. Une douce senteur fleurie et féminine flottait dans cette pièce richement décorée. Des tapis orientaux, des assiettes de porcelaine chinoises… Cette simple salle était pourtant richement décorée. C’était l’exemple parfait démontrant la fortune de la Diva et du « Fiore di Mare ». Amélia sortit et remonta dans sa chambre pour s’habiller. Lorsqu’elle descendit royalement les marches pour diner, les invités eurent différentes réactions. Les trois cantatrices et quelques femmes se retournèrent dédaigneusement. Quelques hommes restèrent indifférents… Les autres personnes étaient bouches bée face à tant de beauté. La chevelure auburn d’Amélia et les rubis contrastait subliment avec ses yeux bleus et sa robe noire. Elle descendit lentement (car elle n’avait pas l’habitude de porter des talons…) ce qui la rendait encore plus gracieuse. Lorsqu’elle se dirigea vers le bar. Le serveur lui offrit un verre de vin italien qu’elle but avec plaisir. Lily se dirigea vers elle et s’assit en souriant. Elle avait toujours sa petite robe aubergine mais l’avait agrémentée d’un long collier de perles noires et d’un chapeau noir également.
« Bonsoir Mrs Brotking.
-Bonsoir très chère. Votre enquête avance-t-elle ?
-Je ne peux pas vous en parler. Je n’en ai pas le droit, navrée.
-Arrêtez enfin. Je sais très bien que vous pouvez tout me dire, je suis journaliste.
-Ceci est une enquête privée Mademoiselle. »
Lily prit une moue snobinarde :
« Mademoiselle !, ria-t-elle. Enfin Amélia, arrêtez-moi ces manières ! Je peux vous aider à parler si vous voulez, sourit-elle en s’approchant.
-Enfin, vous avez bu ?, se recula Amélia.
-Non, pas du tout. Je suis tout à fait à jeun. »
Amélia se leva et salua froidement la journaliste. Elle se dirigea vers le buffet et se servit des mets raffinés préparés par le chef. Elle s’installa à une table, seule. Un homme asiatique s’assit à cette même table. Elle arqua un sourcil : elle ne l’avait encore jamais vu. Cet établissement était vraiment multiculturel !
« Bonjour Monsieur, salua poliment Amélia.
-Bonjour.
-Vous avez été invité par la Diva ?
-Oui.
-Pour quelles raisons ?
-…
-Je vois. Je vais vous laisser finir. Nous en parlerons demain. »
Amélia donna les assiettes au groom et retourna dans sa chambre. Elle eut la curieuse surprise d’y trouver Lily.
« Que faites-vous ici ?!
-J’enquête voyons.
-Je vous ai déjà dit que je n’ai rien le droit de vous dire, vous croyez peut-être avoir le droit de fouiller dans mes affaires ?!
-Calmez-vous très chère, je ne faisais que regarder vos notes pour me renseigner sur les autres invités.
-Mais vous n’avez pas le droit !
-Chut, répondit-elle en posant son index sur la bouche d’Amélia. 
-Que… »
Lily poussa Amélia sur le lit et enleva son chapeau…

Amélia se réveilla le lendemain avec un mal de tête carabiné. Elle ouvrit des yeux encore ensommeillés et se tourna sur le côté. Avec stupeur, elle y vit Lily. Elle se rendit compte qu’elle était nue et se rhabilla rapidement. Elle réveilla Lily qui lui fit un sourire aguicheur. Avec colère, elle la congédia de sa chambre. Puis, elle prit un bain mérité. Elle s’allongea dans l’eau bouillante et décompressa. Jusqu’à ce qu’un cri féminin tonitruant proviennent de la chambre d’à côté.


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