Alors voila une petite introduction. Hum, hum :
Oye ! Oye ! Braves Lecteurs !
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Ici, je publierai des nouvelles et des 'romans' plus ou moins avancés ! J'espère que mes histoires vous plairons ! N'hésitez pas à me contacter pour me poser des questions ! "Bonne lecture ! "

13 janv. 2011

...Je confirme, je me suis trompé. Alors voila, sans transition aucune le chapitre 4 !

4-La surveillance interrompue.

       Lizziane écarta le rideau pourpre pour regarder à l’extérieur. La voiture noire, d’une propreté parfaite était toujours devant la maison. James buvait son café, toujours à l’intérieur de la berline. Il la vit et sourit, comme si de rien était. Elle soupira et regarda la télé. Cela faisait trois jours que LE diner s’était terminé. Elle ne pensait pas que cela pouvait être aussi pire que cela. Elle croyait juste que ses parents auraient inventé un faux métier, que Marc aurait tout gobé. Mais non, en plus de lui dire la vérité, sa famille s’était acharnée sur le couple. Mais elle le savait, c’était de sa faute, elle avait joué avec le feu. En l’occurrence, le feu, c’était sa famille. A présent, les Killit surveillaient Lizziane et Marc a toute heure du jour ou de la nuit. Cela ne pouvait plus durer. Elle appela Marc.
« Chéri.
-Ouais
-Elle est encore à ton boulot ?
-Ouais ta sœur, encore.
-Il faut faire quelque chose. Préviens tes supérieurs que l’on est suivi.
-Non. Je ne peux pas. Le temps que l’enquête se fasse, on sera mort avant.
-Tu seras mort avant. Pas moi. Ils n’oseront pas me tuer moi, leur fille. Je vais donc aller prévenir tes supérieurs, avec toi. Et toi, tu resteras dans ton lieu de travail. Ok ?
-Mouais. Rejoins-moi. »

Rose, James, Bob et Evangeline qui venait d’entendre tout de la conversation téléphonique grâce à des gadgets indéfinissables s’appelèrent tous en même temps. Cela se résulta en une conversation téléphonique multiple.
« On fait quoi ? demanda Rose.
-On tue Marc.
-Mais non ! Premièrement, il est dans le poste de police, deuxièmement, c’est quand même le mari de ma sœur ! On ne peut pas lui faire subir ça ! C’est affreux ! cria Eva, à travers son portable.
-Ca m’étonne de toi Eva mais tu as raison… »
Pendant que la petite famille papotait, Marc et Lizziane se rejoignirent au poste de police. Ils racontèrent tout aux supérieurs de Marc. Il leur répondit en ouvrant de grands yeux ronds.
« Votre famille, veut vous tuer Mademoiselle ? Vous et Marc ?
-Oui, en effet. »
Il leur décrocha un regard ahuri puis un sourire niais.
« D’accord, d’accord. N’oubliez pas votre grand-mère, celle-ci veut peut-être assassiner votre labrador adoré.
-Mais, Chef…
-On a des VRAIS meurtres sur le dos !
-Mais c’est eux qui les ont commis !
-Sortez immédiatement ou je vous vire Marc. »

Evangeline vit débouler Marc en uniforme et Lizziane autour de sa voiture. Elle parla à haute voix au reste de la famille, par son oreillette :
« Ils ont pas eu leur renforts, on a rien à craindre.»
Puis elle leur sourit. Lizziane entra dans sa petite Mini et Marc dans son gros 4x4. Marc fonça dans la vieille voiture d’Evangeline qui plia sous le poids du monstre à roues.
« HEY !! hurla Evangeline »
Lizziane sourit à sa sœur et pointa le 4x4 du doigt. Eva se retourna et vit que le 4x4 avançait petit à petit. Sur sa voiture. Elle démarra en trombe. Elle roula aussi vite qu’elle le put et appela sa famille :
« Hey !! Les gars ! On a un problème là ! Lizziane et son toutou me suivent ! Cet abruti veut m’écraser sous son 4x4 gigantesque !! Venez m’aider !
-On est loin ma chérie mais on va essayer de venir vite tu es où ?
-Sur la 89ème.
-Ok. »
Evangeline roula en zigzaguant entre les voitures. Elle avait prit une certaine avance et se détendit. Malheureusement, cela ne dura pas, un énorme embouteillage bloquait la circulation sur des kilomètres. Evangeline murmura un : « Fais chier » et se stoppa.
C’est alors qu’elle vit le 4x4 et la Mini derrière elle. Elle soupira. Dès que la circulation fut repartie, les deux voitures lui collèrent au train. Contre toute attente elle s’arrêta au bord d’un pont et descendit de la voiture. Marc et Lizziane en firent de même. Le policier sortit son revolver et le pointa sur sa belle-sœur.
« Vas-y. Tue moi, flicaillon.
-Non. Arrête simplement de nous poursuivre.
-C’est ça cause toujours, tu crois qu’on va te laisser pourrir notre vie ? Il faut qu’on garde notre gagne-pain !
-Laissez –nous en paix ! hurla Lizziane.
-C’est toi qui a voulu reprendre contact, gourdasse. » Sur ces paroles poétiques, Eva courut et sauta du pont. Marc et Lizziane accoururent au bord mais ne virent qu’un petit point noir nager vers une rive lointaine… Lizziane soupira. Elle était sure que ça allait arriver, c’était Evangeline…
James essayait depuis une dizaine de minutes d’appeler Evangeline. Aucune réponse. Il commençait à s’inquiéter mais se ravisa. Eva se sortait de tous les mauvais plans. Il continua de rouler tranquillement et décida d’aller faire un tour chez sa mère, Pernilla. Lorsqu’il entra dans la petite maisonnette, sa mère était en train de lustrer… Un bazooka.
« Ah. Mon fils. Comment tu vas ? Je fais briller Mon Amour et je reviens. » Pernilla Killit avais insisté sur les mots « mon » et « amour » à cause de son mari. Depuis qu’il l’avait quitté, elle ne se consacrait qu’à son bazooka. Madame Killit possédait des revenus honorables grâce à des « services » rendus à ses voisins.
« Tu as fait quoi dernièrement Maman ?
-A part avoir butté deux trois flics et avoir filé des substances illégales à un gosse de quatorze ans ?… Pas grand-chose, répondit-elle avec un sourire carnassier. » Pernilla était petite, 1m50 environ. Elle possédait de longs cheveux auburn lui descendant au bas du dos. Elle avait de petits yeux verts émeraude et un petit nez retroussé. Elle s’habillait souvent avec une petite robe fleurie, la rendant adorable et innocente. C’était tout le contraire… Elle tuait, braquait, vendait toutes substances illicites et par-dessus tout, explosait ou détruisait avec Son Amour.
« Je peux te demander un service ?, questionna James.
-Combien mon fils ?
-…Mille.
-Mille dollars ! Ca doit être du gros service, hein ?
-Oui assez gros. Dur pour toi surtout.
-Pour moi ? HAHAHAHAHAHAHA ! Laisse-moi rire ! Rien n’est dur pour ta vieille mère !
-Alors voila… Je veux que tu fasses peur à Lizziane en la menaçant de la tuer elle et son mari. »
Pernilla recula de quelques pas.
« Lizziane ? Lizziane est revenu ? Mais… Pourquoi ? Ma chérie ?
 -Lizziane est revenue oui. Mais elle a épousé quelqu'un.
-Et bien ! C’est réjouissant ! Moi qui croyais qu’elle finira vieille fille…
-Avec un policier.
-Que… UN POLICIER !? RAAAA !! Je lui ai donc refilé mes gênes d’idiotie !! Et merde ! »
J’avais oublié de vous donner un petit détail. Herman Jonson, l’ex mari de Pernilla a été policier, ce fut d’ailleurs la raison de son départ. Un fils tueur à gage et une femme adepte du grand banditisme n’avait pas du lui plaire beaucoup…
« Mais non M’man arrête de dire des conneries. Alors, tu acceptes ?
-Je… D’accord. Je m’en donnerai à cœur joie. Mais pas question que je tue ma propre petite-fille.
-Oui mais son mari.
-Je pourrai le blesser, répondit-elle avec des yeux aussi brillants que le soleil à son zénith.
- Ok, occupe-toi en vite.
-Oui. Ce soir.
-Merci Maman, voila ton fric.
-Merci ! »
James sortit de la maison un sourire aux lèvres et un paquet de cookies à la main. Marc n’allait pas les dénoncer. Pernilla était trop convaincante. Il se rendit donc chez lui serein.
 Lorsqu’il arriva dans son  appartement, une surprise l’attendit. Marc et Lizziane était en train de boire un thé avec le reste de la famille. Cependant, M.Killit eut le réflexe de sortir son arme. Il la pointa sur Marc et cria :
« Lâche ton arme ! Pose-la à terre !
-Mais je…
-Arrête James, ils sont là en amis, s’interposa Rose.
-Ha. »
James baissa son arme mais la laissa à porter de main, il n’avait aucune confiance en Marc, ni même en sa fille. Il s’installa sur le canapé du bout des fesses. Il regarda avec méfiance Marc puis Lizziane, tous deux lui répondirent avec un sourire gêné.
« Où est Eva, au fait ?, questionna James
-Dans sa chambre, elle a attrapé froid après avoir sauté du *nom d’un pont New-yorkais*, répondit Rose, soucieuse.
-Elle a sauté du pont !?
-Oui elle se faisait courser par les deux tourtereaux ici présents.
-Quoi ?! Vous la coursiez ?
-Normal, vous nous surveilliez bien depuis quelques jours, il faut bien que tout cela cesse !, cria Lizziane.
-Mais vous la suiviez dans quel but au juste ?
-Et bien… Surtout dans le but de lui faire peur.
-Bien. Nous nous excusons. Si vous ne nous dénoncez pas nous arrêtons cette comédie. C’est d’accord ?
-…
-Hé ! On vous donne du boulot Marc, estimez-vous heureux !
-Cet argument n’est pas crédible Mr Killit. Mais c’est d’accord. Lizziane ?
-D’accord. On ne vous dénonce pas. Mais arrêtez votre filature.
-D’accord. »
Sur ces paroles et un « tope-la », Marc et Lizziane repartirent de l’appartement. Rose sanglota, ils ne se reverraient peut-être pas avant longtemps. Un couple de policier/avocat avec une famille de tueurs à gages n’était pas la meilleure alchimie que l’on puisse rêver.
Depuis quelques heures que Marc et Lizzie étaient partis, Eva tremblotait toujours dans sa chambre, elle haïssait sa sœur. Ce saut avait été une véritable épreuve pour elle. Le vertige. Elle avait le vertige, elle n’en avait rien montré, mais elle avait eu une frousse indéfinissable avant de sauter. Cela s’était bien terminé mais ce moment resterait à jamais marqué dans sa mémoire. Pendant qu’elle maudissait ce couple niais, James fit son entrée dans la chambre, un plat de cookies aux mains.
« Des cookies ! C’est pour moi ? Qui les a fait ?, jubila Evangeline.
-C’est Pernilla.
-Ha cool ! Ceux de Mamie sont... Sublimes ! Mais pourquoi tu es allé voir Mamie au juste ?
-Pour lui demander de… MERDE ! 
-Qu’est-ce qu’il y a ? »
James lança le plat de cookies sur Evangeline qui le rattrapa de justesse et courut dans sa voiture. Il essaya d’abord d’appeler sa mère : pas de réponse. Il était vingt et une heure du soir. C’était l’heure où, en général, sa mère « passait à l’attaque ». Il y avait un gros problème. James décida de se rendre directement chez Lizziane… Mais où habitait-elle ?! Il courut chercher un annuaire. Il feuilleta, aussi vite qu’il le put, et trouva enfin l’habitation de sa fille. Il démarra au quart de tour et fonça dans les rues de New-York. Après avoir fait une petite vingtaine de minutes à cent kilomètres/heure alors que la limitation était à cinquante, il arriva enfin devant la maison de Lizziane et Marc. La microvoiture de Pernilla était garée juste devant, bien en évidence. James soupira, ça allait forcément tourner en eau de boudin. Dire qu’il venait de « signer » un accord avec sa fille et son gendre… Lorsqu’il se posta devant la porte, il entendit des coups de feu. Beaucoup de coups de feu. Les voisins n’allaient pas tarder à appeler la police et s’en serait fini de Pernilla Killit… James décida donc d’entrer en action. Lorsqu’il donna un coup de pied dans la porte, celle-ci s’ouvrit sans mal. En effet… Elle était déjà ouverte. James nota dans sa tête : ouvrir délicatement la porte avant de la détruire. Il se faufila dans le salon et se cacha derrière un canapé. La maison était devenue un « no man’s land ».  Du verre était brisé partout par terre, aucun vase n’était en bon état, des meubles était bancals… Bref, un vrai capharnaüm. Il avança à pas de loup jusqu'à à la cuisine et y trouva une situation peu banale : Lizziane était enroulée dans un tapis comme un sushi, elle ne pouvait plus bouger ne serait-ce que le petit doigt alors Pernilla et Marc se visait mutuellement avec une arme à feu. Le bazooka pour Pernilla, le revolver pour Marc. James arriva à ce moment, comme un cheveu sur la soupe.
« Bonjour !, s’exclama-t-il comme si de rien n’était. »
L’attention de Marc fut détournée. Pernilla en profita et lui prit son revolver en lui retournant le bras dans le dos. Elle visa ensuite sa tempe avec cette même arme.
« Maman. En réalité, j’avais… Comment dire. Conclue un accord avec eux. Il ne nous dénoncera pas si on arrêtait de les suivre… J’avais sans doute oublié de te le dire et voila ! On va y aller ma petite Maman. On va laisser nos deux tourtereaux roucouler dans leur petite maisonnette. Désolé pour le dérangement hein. 
-Quoi ? Tu aurais pu me le dire plus tôt James, que tu es tête en l’air. Mon petit chou à toujours été comme ça, désolé les jeunes on vous laisse. Mais attention à toi poulet, un coup de feu arrive souvent par inadvertance, annonça joyeusement Pernilla en rendant l’arme à Marc. »
A ce moment précis, une balle vint toucher Pernilla dans l’estomac. Elle regarda le filet de sang couler de son ventre et soupira en jurant : « Et merde, ça m’apprendra à faire la morale tiens. »
Elle s’écroula.
Bon et ben tant pis, ça vous fera moins de surprise ! ;P

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