Alors voila une petite introduction. Hum, hum :
Oye ! Oye ! Braves Lecteurs !
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Ici, je publierai des nouvelles et des 'romans' plus ou moins avancés ! J'espère que mes histoires vous plairons ! N'hésitez pas à me contacter pour me poser des questions ! "Bonne lecture ! "

31 janv. 2011

Voila le chapitre 7 !

7-James et les détenus… Une drôle d’histoire !


James arriva dans la prison à l’heure où la « récréation » battait son plein. Les détenus aux habits orange vif se tenaient dans une cour bétonnée, sans aucune fioriture. Ni chaise, ni table. James se rendit directement vers la seule personne qu’il connaissait : Jim Despo, alias, Jim le Mou. C’est sous ce surnom que tous les prisonniers le reconnaissaient. En effet, celui-ci était d’une lenteur extraordinaire. James l’avait connu dans sa jeunesse. Jim avait été son premier employeur en tant que tueur à gage. Lorsque Jim le vit il l’interpella :
« Hey… James. Ta mère… va bien ?
-Ouais pas mal, merci Jim. Il faut absolument qu’on sorte d’ici. Ma femme et mes gosses sont chez la belle-famille. Ils vont devenir fous.
-Hey, mec… On se calme. C’est… La pause.
-Je sais mais il faut trouver une solution pour se barrer d’ici.
-Je vois… Le… Groupe de détenus… Là-bas. Ils pourront… Peut-être. T’aider.
-Merci, le Mou.
-Attend… Je vais faire… Les présentations. »
James dû attendre Jim qui avait un rythme d’environ un pas toutes les trois secondes. Arrivés à une distance assez proche pour décrire le groupe, Jim débuta son lent discours :
« Alors. La fille de gauche… La grosse noire… On l’appelle Brenda la Boule. Elle a une force… Incroyable. A côté d’elle, le petit mec hispanique c’est Tito le Cerveau, il est… Stratège. Mais la force… Ce n’est pas son truc. A côté encore c’est Ulrich. Le grand blond russe… Ulrich le Borgne… Parce que comme tu le vois… Ba il est borgne. Ensuite… Il y a Francis… Francis trouillard… Il a peur tout le temps… Mais il a réussi à butter quelqu'un. Puis devant Francis… C’est Meï, Meï la folle. Tu verras bien… Pourquoi ! Et enfin la fille à sa droite… C’est Rita Sur vitaminée… Tu vas comprendre… Pourquoi, également.
-Ok. Eux, ils vont pouvoir m’aider à sortir d’ici ?
-Peut-être… Peut-être pas, il faut… Les convaincre.
-Merci Jim, c’est cool ce que tu fais. »
James s’approcha du groupe des six détenus. Ils le regardèrent d’un air suspicieux. C’est Brenda la Boule qui prit la parole :
« Et ben mon coco, qu’est-ce que tu veux ?
-Je veux sortir d’ici.
-Hahahahahahahahahahahaha ! Il veut ! Vous avez entendu ! Hein ! Il veut ! Il veut ! Il veut ! Sortir ! Mais tout le monde veut sortir d’ici ! Y’a pas que toi ! Et non ! Pas que toi ! Ha ! Ha ! Ha ! Comment tu veux qu’on te sorte de là ! On n’est pas des super-héros ! Vous avez compris les gars ? Des super-héros ! Ha ! Ha ! Ha ! C’est vachement drôle hein ? Hein ? Hein ? Ba alors ? Vous ne rigolez pas ? Pourquoi ? Hein ? Hein ? Hein ?, hurla Rita en bougeant dans tous les sens.
-Tais-toi Rita ! cria Ulrich, en roulant les R, ce prisonnier veut sortir d’ici mais il ne sait pas comment ? Alors, il vient nous chercher ! T’en pense quoi Francis ?
-…
-Francis ? Il est passé où Francis ?, questionna Ulrich.
-Il s’est barré. Il a dû avoir peur. Mais alors… Pourquoi veux-tu sortir d’ici ? Il doit bien y avoir une bonne raison. Tout le monde veut sortir de cette prison. Mais personne n’ose tenter quelque chose, demanda Tito, un accent espagnol dans la voix.
-Ma femme et mes gosses sont poursuivis par la police.
-Poursuivis… Poursuivis. Pourquoi poursuivis ? Pourquoi ? Pourquoi ne les-a-tu pas sauvés ? Pourquoi es-tu lâche ? Nan ! Meï, tais-toi ! Nan c’est toi qui te tais. Tais-toi ! Méchante Meï ! Tu vas le faire culpabiliser ! Raaaaaaaaaaaa !!!! Meï !!! Stop !! Arrête !! Merci Meï. De rien Meï. Ha voila Meï. On va pouvoir lui parler. Alors parlons-lui. C’est parti on lui parle… Tu veux partir d’ici ? Haa. Si c’est pour sauver ta femme et tes enfants, nous pensons, Meï et Meï, que nous pouvons t’aider. Après, il faut demander à Brenda. Brenda c’est la chef du groupe. Meï !!! Tais-toi à la fin ! Mais non  c’est toi qui te tais !!! hurla Meï la Folle. »
Ulrich stoppa Meï qui commençait à se donner des gifles à elle-même. James comprit pourquoi elle s’appelait Meï la Folle. Mais si elle était de son côté, c’était tant mieux.
« Pourquoi t’es-tu retrouvé ici, tu m’as l’air clean pourtant, questionna Brenda.
-Je suis tueur à gage.
-Ha. Je vois. Les tueurs à gage ont toujours l’air clean. Bon… Reviens demain, même heure. On va voir ce qu’on peut faire pour toi mon petit, ordonna Brenda.
-Merci. Merci beaucoup.
-De rien !! De rien !! Tu vas sortir !! Tu vas sortir ! Moi je te le dis ! Ha ! Ha ! Ha ! On va faire un plan ! Un plan !! Ha ! Ha ! Ha ! hurla Rita.
-Chut ! Rita. On va se faire repérer, lança Ulrich.
-Repérer !! Repérer !! On va se faire repérer ! You hou !!, continua-t-elle.
-Oh et puis merde, j’aurai un peu de travaux forcés mais elle me gonfle, on va enfin avoir la paix, annonça Brenda, fièrement, avant d’assommer Rita d’un coup de poing sur la tête. »
La petite blonde s’écroula. Les gardes vinrent cueillir Brenda comme un fruit mur et l’emmenèrent dans sa cellule. James les remercia encore et retourna voir Jim :
« Alors ?
-Et bien. Ils me font un plan pour demain.
-Et ba… Voila ! Tu vois… Ils sont cools.
-Ouais, t’as raison. »
James se rendit dans sa cellule de 6 mètres carré. Son compagnon de chambre, un gros motard barbu ronflait déjà alors qu’il n’était que six heures et demie du soir. James soupira, vivement qu’il sorte. Son regard se porta sur la lucarne sertie de magnifiques barreaux rouillés. Le classique des films. Limer les barreaux. Pff… Foutaises. Il s’installa sur son lit dur comme le sol de la chambre et bouquina. C’était le seul plaisir qui lui restait. James passa la seconde nuit dans la prison. Ce fut épouvantable. Il se demandait parfois s’il se trouvait dans une prison ou dans un hôpital psychiatrique. Des gens hurlaient de tous côtés et le réveillait toutes les heures. Lorsque le matin pointa le bout de son nez, James avait une tête de cadavre. Des cernes gigantesques s’étaient formés sur son visage maigre et blafard. Même un fantôme aurait fait moins peur à voir. Il se rendit dans la cantine. Une bouillie immonde en guise de repas, comme d’habitude. Il s’assit, seul, à une grande table. Le groupe des six détenus s’installèrent autour de lui.
En effet, Francis trouillard était arrivé, ou plutôt revenu. Il le regardait avec des petits yeux méfiants. Sinon, tous étaient comme hier. Fous pour la plupart.
« On a fait ton plan mon vieux. Enfin, j’ai fait ton plan, annonça Tito, en lui tendant une feuille de papier toilettes discrètement.
-Merci.
-Lis-le vite. On se barre avec toi, on l’a tous déjà lu, répondit Ulrich, visiblement sur les nerfs.
-Quoi ?
-Qu’est-ce-que tu n’as pas compris dans la phrase mon coco ?, lâcha Brenda, méchante.
-Et bien… Nous partons à 6 ? Mais… Ce ne sera pas des plus discrets.
-Si tu veux, je te butte tout de suite. Je prends ton petit cou gracile entre mes deux bonnes mains noires et râpeuses et je l’écrase comme une pêche pourrie. De toute façon, j’ai déjà fait beaucoup de prison, cela ne me dérange pas de rester dix ans de plus. Surtout que nous ne sommes pas au Texas, je ne risque pas de me faire électrocuter !
-Ok, ok. Je vais lire ce truc et ce midi je vous en touche quelques mots, d’accord ?
-Non ! Pas d’accord ! Trop tard ! Let’s go !!!!, hurla Rita. »
Brenda se leva et fonça dans les deux seuls gardes présents dans la cantine. Ils se firent écraser comme des moucherons.
« J’ai calculé que la cantine est l’endroit le moins surveillé. Il n’y a que quatre gardes, lança, Tito, machiavélique.
-Et ? Où sont les deux autres ?, répondit James, inquiet.
-Morts.
-Comment ?
-Meï les a tués. Avec… Ses cuisses.
-Quoi ?
-Je te raconterai quand on sera sortit d’ici !
-On y va les gars !!, cria Ulrich dans la cantine. »
Les autres détenus se levèrent et on entendit un « HOURRA » tonitruant résonner à travers la cantine. Les gardes n’eurent pas le temps de se rendre compte qu’il y avait un problème, que déjà des flots de détenus se déversèrent sur eux. En effet, Tito avait aussi remarqué que le chef de la garde était en ronde pendant l’heure du petit-déjeuner. Les pauvres gardes étaient donc sans aucun ordre. Il faut dire que la plupart étaient des incompétents, vu que la prison était une minuscule prison de banlieue. Miraculeusement, James et ses six compères réussirent à s’échapper en premier. Ils prirent un van. C’était une bonne affaire pour le groupe. Ils pouvaient tous rentrer dans ce vieux tacot. Bien entendu, la chance ne fut pas toujours à leurs côtés. A peine le vieux moteur démarré, des sirènes de police retentirent. James soupira, Rita rigola, Meï se donna une gifle, Ulrich mit sa tête entre ses mains, Tito se mit à réfléchir, Brenda cogna ses poings et… Francis, Francis sortit un revolver et le braqua sur le conducteur, c’est-à-dire James.

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