Alors voila une petite introduction. Hum, hum :
Oye ! Oye ! Braves Lecteurs !
Vous êtes sur mon blog : Mon bazar d'histoires !
Ici, je publierai des nouvelles et des 'romans' plus ou moins avancés ! J'espère que mes histoires vous plairons ! N'hésitez pas à me contacter pour me poser des questions ! "Bonne lecture ! "

13 janv. 2011

Après deux semaines de blanc total à cause d'un problème de box, voila le chapitre 5 des Killit ! Enjoy !

5-Pernilla Killit.

       Lorsqu’elle était petite, Pernilla Killit était une brave petite gamine. Elle  obéissait à ses parents, les aimait et les chérissait. Elle était tout ce don des parents normalement constitués pouvaient rêver. Elle était studieuse et aspirait à de grandes études dans la médecine. De plus, la famille formait une sorte de famille parfaite dans une banlieue huppée de New-York. Sa vie était toute tracée, enrubannée d’un ruban de soie fine. Et puis un jour, ce fut le drame. Ses parents moururent, accident de voiture fatal à cause d’un chauffard inconscient. Pernilla était à l’arrière de la voiture. A onze ans, elle vit ses parents mourir devant ses yeux. A ce moment, Pernilla eut un déclic : elle allait réussir sa vie pour que ses parents soient fiers d’elle, de là haut. Malheureusement, ce ne fut pas facile, de famille d’accueil en membres familiaux éloignés, Pernilla détestait toutes les personnes qui l’accueillaient, seuls ses parents avaient pu la combler en amour. Puis, elle fut majeure. Ce fut la délivrance, elle eut beaucoup d’aventures. Sans aucun résultat. Et elle trouva Herman. Herman Jonson. Un américain d’origine suédoise. Il était grand, beau, blond, musclé mais pauvre. C’était son unique défaut d’après Pernilla. Il la cajolait néanmoins, l’emmenait où elle voulait dans son vieux tacot. Ils faisaient des promenades le long de la jetée, à travers les parcs… Pernilla n’avait jamais ressenti son manque d’argent lorsqu’elle le côtoyait.  L’histoire aurait pu être comme cela pour toujours mais les circonstances furent différentes. Herman était un fervent défenseur de la loi et Pernilla était terroriste. Le suédois aspirait même à devenir policier. La phrase qu’il eut, avait de quitter la maison fut celle-ci : « Si j’avais été flic, je t’aurais tué Pernilla, crois-moi. »
Ils se séparèrent donc très rapidement. Sauf que Pernilla avait eu un cadeau empoisonné d’Herman : James. Le seul problème était qu’Herman était reparti en Suède. Pernilla était donc seule pour s’occuper de James. Elle y arriva, non sans mal.
Aucun étonnement donc quand on apprend que James et Pernilla vouent tous deux une haine inconsidérée envers la gente des forces de l’ordre. Le petit James avait été éduqué dans le dégoût de la loi dès son plus jeune âge. Mais, après tout, elle ne l’avait quand même pas raté sa petite vie. Elle avait fait ce qu’elle avait pu. James était grand et fort, il avait une femme fort convenable, des enfants sympathiques, même si Lizziane faisait un peu tâche avec son Marc…
C’est lorsqu’elle entendit le bip infernal de l’hôpital que Pernilla repensa à sa vie. Sa vie si remplie mais si vide de sens, si il n’y avait pas eu James.

Cela faisait des heures que James était au chevet de Pernilla. Il la regardait dans son sommeil profond et sans fin. Son visage pure, son nez retroussé, son éternel chapeau à fleur posé sur la table de chevet. Dommage que le bazooka n’eut été avec, le portrait de sa mère était complet. Malheureusement, les deux compères avaient été repérés. Quand James avait vu sa mère adorée s’écrouler, il avait sauté sur Marc en le rouant de coup. Lizziane avait hurlé bien sur. Mais James n’entendait plus rien. La haine le rendait sourd. C’est alors que Marc le poussa avec une violence extraordinaire. Le tueur à gage s’écroula par terre. Marc hurla :
« Regardez autour de vous ! »
James regarda… et soupira. Des dizaines de policiers entouraient la maison. C’était l’un d’entre eux qui avait tiré sur sa mère. Il ne pouvait rien faire. Pernilla devait être soignée de toute façon. Il s’inclina alors. La police l’avait généreusement autorisé à voir sa mère autant qu’il le désirait. Heureusement que Marc et Lizziane n’avait pas été trop crû sur les détails. La police était tellement incompétente qu’ils crurent l’excuse idiote du couple : « Nous avions organisé une fête auparavant, les meubles ont tous été détruits car celle-ci a dégénéré. »
A présent, James regardait sa mère, une larme roula sur la joue de celle-ci. Monsieur Killit se redressa. Il s’approcha de Pernilla, le cœur battant. Avant même qu’il n’eut ouvert sa bouche, Pernilla hurla : « BOUH ! »
James sursauta.
« Tu m’as fait peur, espèce de dingue.
-Mon chéri. Tu as veillé sur moi tout ce temps ?
-Cela ne fait que quelques jours tu sais.
-Merci. Merci beaucoup. Mais je crois que je vais me recouche… »
Pernilla n’eut pas le temps de finir sa phrase et s’endormit subitement.
James soupira. Cela faisait maintenant quatre jours qu’il attendait à son chevet. Deux policiers attendaient à l’entrée… Il prit le téléphone de la chambre et appela Rose :
« Allo. Rosie ?
-Oh ! Mamour !
-Comment ça va ?
-Bien. Mis à part que tu es sous surveillance, que ta mère est mourante, que le boulot va mal, ça va bien.
-Les flics ne sont pas allés fouillés chez nous ?
-Oh si. Mais nous les avons accueillis étrangement.
-Quoi ?
-Nous leur avons dit d’aller se faire voir.
-Comment ?
-Nous sommes chez mes parents là.
-Mais ? Ils vous ont accepté.
-Heureusement, je leur aurais fait péter le crâne sinon. J’étais relativement énervée.
-Donc la police vous recherche ?
-Oui. Avec l’aide de notre cher Marc.
-L’aide ou…
-Non, non. Il les aide vraiment. Espèce de… Si je le tenais.
-Mais la police ne sait pas que tu as de la famille ?
-Non, en aucun cas. Depuis que l’on s’est rencontré je n’ai jamais parlé de ma famille à personne. En plus, les registres sur mes liens familiaux ont… Bizarrement disparus.
-Tu es géniale. Je t’embrasse.
-Moi aussi. Eva et Bob également. Bonne chance. On essaiera de te libérer.
-Non ! Ne tentez rien. Nous sommes des tueurs à gages, pas des terroristes. Tu ne t’appelle pas Pernilla que je sache !
-Ok. On se rappelle. Mais n’appelle pas chez les parents surtout. La surveillance téléphonique est partout…
-Bye. »
Cette conversation avait apaisé James. Il savait à présent que sa famille allait bien. Malgré la santé mentale de Rose qui allait être soumise à dure épreuve à cause des ses parents… Tout allait bien pour eux. Il se leva, embrassa sa mère sur le front. Il espéra que tout ira bien pour sa pauvre mère. Les deux policiers le regardèrent avec méfiance. Il leur en avait fait voir des vertes et des pas mûres. Les menottes lui furent données puis ils partirent vers la prison… Une vraie vie de pacha en somme.


Plus court que les autres mais il sert plutôt de transition ! ;)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire