Alors voila une petite introduction. Hum, hum :
Oye ! Oye ! Braves Lecteurs !
Vous êtes sur mon blog : Mon bazar d'histoires !
Ici, je publierai des nouvelles et des 'romans' plus ou moins avancés ! J'espère que mes histoires vous plairons ! N'hésitez pas à me contacter pour me poser des questions ! "Bonne lecture ! "

11 déc. 2010

And here is the Chapter 2 !


2-Dix ans plus tard.

       Lizziane se leva à huit heures trente, depuis qu’elle avait coupé les ponts avec sa famille, elle faisait plus de « grasses matinées ». Elle embrassa Marc sur le front, et se prépara un café au lait. Elle s’installa devant la télévision et mit la chaîne des informations. Elle écouta distraitement des histoires de catastrophes naturelles, de massacres, de génocides… Puis, un sujet retint son attention, un meurtre de quatre personnes. Le journaliste expliqua que le premier avait été empoisonné, le deuxième frappé avec une batte de baseball, le troisième poignardé et le dernier avait pris trois balles dans la tête. L’avocate eut comme un flashback.
Elle se revit avec sa famille, sa sœur et ses tisanes empoisonnées, son frère et ses massues, sa mère et ses couteaux et son père avec ses revolvers… Elle fut sortie de ses pensées à cause de la sonnerie qui retentit. Elle alla ouvrir. Un colis pour Marc. Elle l’ouvrit. Elle était sa femme, elle en avait le droit après tout. Enfin, les nouveaux vêtements de fonction de son chéri étaient arrivés. Son badge, lustré. Son revolver. Son étui. Ses habits bleu marine. Lizzie sourit. Elle avait épousé un policier. Original pour une fille de tueurs à gage... Ce même policier qui enquêtait sur le quadruple meurtre… Elle allait faire une surprise à sa famille. Elle allait reprendre contact. Elle décrocha le téléphone, composa le numéro du faux cabinet d’assurance qu’elle connaissait par cœur et attendit. A la troisième sonnerie, une voix féminine lui répondit :
« Bonjour. Cabinet Blo... Euh Assur’ Top.
-Oui. Qui est à l’appareil ? Questionna Lizzie.
-Pourquoi me posez-vous cette question, Madame ?
-Laissez. Pouvez-vous me trouver une place pour demain après-midi ? Je voudrai assurer… ma voiture.
-Oui, bien sur Madame. Demain à 15 heures 30. Vous êtes ?
- Madame… Madame Lavocate.
-Hum. Original. A demain.»
Lizziane raccrocha. Elle n’avait pas vu que Marc, son mari, avait tout entendu de la conversation.
« Assurer la voiture, hein ?
-Tu comprendras le moment venu, inspecteur. Répondit-elle en lui décrochant un clin d’œil.
-Ce n’est pas pour être rabat-joie, ma puce, mais il est déjà neuf heures. Tu ne devais pas partir à… neuf heures ? Tu n’es ni lavée, ni maquillée, ni coiffée…
-Oh non ! »
Elle courut dans la salle de bain et se prépara pour une journée de travail acharné…

James lui aussi embrassa Rose et sortit de Blood and murders. Aujourd’hui, il devait tuer un homme d’affaire. Il se rendit à Wall Street. Le célèbre tueur à gage avait des relations. Il s’en servit encore une fois. En effet, il connaissait un homme qui était responsable de la sécurité, il lui demanda d’éteindre les caméras. Quand l’homme obèse lui demanda la raison de cette requête, James pointa un revolver sur son front. Apparemment, cela lui suffit comme réponse. Il les éteignit toutes, se fit attacher et… Assassiner, de trois balles dans la tête. James eut un rictus de dégout, si toutes ces relations disparaissaient de cette façon il n’en possèderait plus beaucoup à ce rythme… Il pouvait à présent passer à l’action. Il entra dans la phase qu’il détestait. La phase 2. Plus communément appelée la phase « soirée déguisée »… En réalité, celle-ci consistait à se déguiser comme sa victime, à s’introduire dans ses divers lieux de vie pour effectuer un repérage.  James se résolut donc. Aujourd’hui il allait devoir porter un costume… Il s’exécuta et entra dans le bâtiment comme trader. Il portait une mallette qui ne contenait pas, comme vous vous en doutez, des livres et des relevés financiers, mais plutôt trois armes à feux. Il monta les étages le séparant de sa future victime et entra dans son bureau. En effet, celui-ci était directeur financier.
Il entra dans la phase 3. La phase « lèche-cul », comme l’appelait James. Cette phase constituait à amadouer la victime pour mieux la tromper et la tuer. James l’utilisait à merveille :
« Monsieur Kingsley. Pardonnez ma visite impromptue.
 -Qui êtes-vous, valet ? »
« Valet » ? Il appelle ses employés valets ! La phase 3 allait être légèrement raccourcie, pensa James.
« Je suis Jack Merde.
-Ho ho. Je n’ai jamais entendu un nom pareil ! Il va falloir penser à ajouter « nom correct » dans les critères d’embauche !
-Prononcez mon nom.
-Merde ?
-Vous y êtes.
-Comment ? »
James ferma doucement la porte en souriant.
« Monsieur Merde, laissez la porte ouverte, j’ai besoin d’air, la compagnie des valets pollue mon air.
-Tu vas voir le petit valet ce qu’il va te mettre dans la tronche. 
-Que… Que… Comment osez-vous !? Sécurité !
-Les gars de la sécurité ont… Malencontreusement fait un somme. (En réalité ils étaient légèrement agonisants dans une benne à ordure, en bas du bâtiment.)
-SE-CU-RI-TE !
-Ne criez pas trop fort, Monsieur Vous-Etes-Dans-La-Merde.
-Que… »
James se jeta sur lui et plaça sa main sur la bouche de ce cher directeur financier. Il sortit un gun à portée de main et le disposa contre une tempe visiblement en sueur.
« Alors, valet, sa fait quoi de savoir qu’on va crever ?
-Mhhm !
-Ah pardon. »
James retira sa main.
« Arrêtez ! Je vous en supplie ! Je ne vous ai rien fait !
-A moi non. Par contre, Monsieur Dawson m’a payé pour vous tuer. Je pense que vos relations avaient un froid. »
Sur ces paroles, il appuya sur la détente. Aucun bruit ne retentit dans le bâtiment. C’était un silencieux. James sortit rapidement mais discrètement de l’immeuble.

Il allait entrer dans sa voiture, qui se situait à quelques mètres de l’immeuble lorsqu’il entendit l’alarme retentir. Il sourit. Trop tard, pensa-t-il. Il démarra calmement, pour ne pas attirer l’attention. Il se gara devant l’immeuble quelques minutes après le retentissement de l’alarme. Il entra dans le « cabinet d’assurance » et s’entretint avec Amélia, la fausse secrétaire.
« Alors, du neuf Amélia ?
-Le charmeur n’a ramené personne aujourd’hui.
-Remarquez, trois personnes ont déjà été prises hier. Ce n’est pas Superman non plus.
-Vous avez raison James. Une femme a pris rendez-vous ici.
-Pour l’assurance ou…
-Je n’en sais trop rien, à vrai dire. Elle n’avait pas l’air sûr d’elle. Elle a dit qu’elle devait assurer sa voiture. Mais… Je peux être franche ?
-Allez-y Amélia. Allez-y.
-Elle a utilisé un faux nom, ça c’est indéniable.
-Pourquoi cette certitude ?
-On n’hésite pas quand on vous demande votre nom de famille.
-C’est vrai. Quel nom a-t-elle utilisé ?
-Lavocate. Son nom était Lavocate. »
James eut un frisson. Il n’avait connu que deux avocates dans sa vie. Julia, mais elle était à présent dans sa tombe et… Lizziane, sa fille. Amélia vit James se décomposer.
« James ? Tout va bien ? Voulez-vous que j’appelle un médecin ?
-Laissez Amélia, merci. Merci pour tout. »
Après un bref signe de remerciement, il monta les escaliers refaits à neuf, tout d’alu et de bois clair. Il poussa la porte elle aussi refaite en alu et entra chez lui. L’appartement n’avait pas changé d’un poil en dix ans. Les murs étaient toujours blancs, les meubles étaient toujours de Ikea sauf que Rose avait eu la bonne idée de changer de collection. Elle était passée de la collection 2001 à la collection 2011.
Le noir et le blanc s’étaient métamorphosés en taupe, orange et gris. L’appartement s’était donc réchauffé. On sentait au moins que des êtres humains vivaient à l’intérieur. Lorsque James entra, il convia le reste de sa famille à s’asseoir.
« Je crois que Lizziane va… Venir demain. Annonça-t-il.
-Ben voyons. Si c’est pour nous raconter des bêtises, tu peux retourner faire ton boulot, James. Répondit Rose, du tac au tac. Ce n’est pas la peine de nous donner des faut espoirs mon bichon.
-Quelqu'un à appeler la compagnie d’assurance ce matin. Ca fait trois semaines que personnes n’avait appelé. Et là, la mystérieuse femme qui a contacté Assur’ top a utilisé un faux nom. 
-Comment le sais-tu, papa ? Elle n’a pas dit : « Bonjour, j’utilise un faux nom ! » lâcha Evangeline, levant les yeux au ciel.
-Non, en effet. Elle a hésité avant d’annoncer son nom. Et puis Lavocate n’est pas un nom courant, non ?
-Lavocate ? Pff… Si c’est elle, je l’ai connue plus fine. Répondit hautainement Evangeline.
-C’est elle papa, j’en suis sur. »
Pour la première fois Bob avait parlé sans bafouiller.
« Vous voyez ? Bob est d’accord.
-Tu te fie encore aux avis de mon frère ? Tu as de l’espoir. Personnellement, je suis de l’avis du « on verra demain ». »
Evangeline se leva et retourna dans sa chambre, en fermant la porte à clé, comme toujours.
« On fait quoi, James ? Tu es sur de ton coup ? demanda Rose.
-Oui, je pense que c’est elle. Cela fait dix ans ma lapounette…
-Il faut que tu sois sur que c’est elle. Je sais, nous espérons que ce soit elle… »
Rose fut coupée par un cri indéfinissable dans la salle d’interrogatoire.
« Désolée, il faut que j’y retourne. Elle est coriace celle-là. Eva, GO ! 
-Vous vous en sortirez à deux ?
-Quelle question. C’est une femme en plus.»
Eva ouvrit la porte de sa chambre, un sourire sadique aux lèvres et sortit de l’appartement avec hâte, sa mère sur ses talons. James s’assit sur une chaise bizarrement dure et soupira…
Rose et sa fille regardait avec sévérité la femme qui se tenait devant elles. Helena Bjorka. Une lanceuse de poids suède. Elle était attachée par des cordes sur une chaise d’acier qui pliait sous son poids.
« Alors Helena ? On a voulu assassiner son entraineur ? Normal qu’il vous rende la pareil. Dites-nous tout. On est entre femmes. Questionna Rose.
-Henrick était trop dur avec moi. Il ne voulait pas me laisser boire ou manger pendant les entrainements.
-Vous avez voulu le tuer rien que pour ça ? fit Eva, étonnée.
-Oui.
-Ha. J’avais oublié. Vous avez été boulimique étant plus jeune. Le sport vous a sauvé. Apparemment, pas complètement…
-Je… Je ne peux pas m’empêcher de manger ! Je fais beaucoup de sport, heureusement ! Sinon, je serai énorme !
-Je vois, mais vous l’êtes énorme non ? lança Evangeline, avec un ton angélique.»
Soudainement, la lanceuse de poids aux bras énorme se leva, sa chaise avec et hurla. Les deux tueuses reculèrent. Helena donna un coup de chaise dans la tête d’Evangeline.
« JAMES !  BOB ! hurla Rose. »
Evangeline s’écroula par terre, sa seringue roula au sol. Rose se jeta dessus, trop tard. Helena l’avait écrasé de son pied énorme. Rose laissa échapper un juron. La meurtrière réussit à esquiver les coups de boule de la sportive de justesse. Même avec une chaise sur le dos, elle était puissante.
« Je ne voulais pas le tuer. Il m’a obligé à le faire. Mais je n’ai pas réussi, il a couru trop vite. Alors j’en ai profité, j’ai mangé !
-Au lieu de régler ce problème avec un juge, il a préféré faire ça avec nous…
-Ouais, mais c’est plus un problème maintenant. »
Elle fonça sur Rose. Celle-ci hurla, la sportive aussi.  Rose esquiva. A présent, Helena bloquait la porte. Elle était au bon endroit. Rose put atteindre son couteau de cuisine sur une étagère.
« Oh. Tu crois me faire peur avec ça ? annonça Helena. »
Elle fonça encore une fois sur Rose, tête baissée. Par je ne sais quel exploit, la sportive réussit a ce que le couteau coupe les cordes la maintenant prisonnière. Ca allait se gâter, visiblement.
« James ! Sa urge merde ! Bouge-toi !! S’égosilla Rose. 
-On va s’amuser ma jolie. »
Rose déglutit. Elle essaya d’asséner un coup de couteau à son assaillante. Celle-ci serra le poignet de Rose avec une force incroyable. Rose ne put s’en empêcher, elle lâcha le couteau. Madame Bjorka prit Rose, chétive, par les épaules. Elle la souleva.
« AAAAAAAAAAAAAAAA !!! »
Rose fut tournoyée, tournoyée, tournoyée. A ce moment précis, ce fut floue et trouble. Rose entendit la sportive hurler.
Elle entendit sa tête cogner le carrelage froid, pas trop fort heureusement. Elle reconnue très bien le bruit de trois coups de feu. Elle entendit le « BAOUM ! », lorsque Helena s’écroula au sol. Puis, ce fut le noir complet…

« Innocent ! déclara le juge, après une heure et demie de procès. »
Lizziane sourit, elle avait réussi. Elle avait innocenté son client. Celui-ci la remercia en la serrant dans ses bras. Lizzie n’aimait pas ses effusions d’affection de la part de ses clients. Elle se dit néanmoins qu’elle ferait la même chose… Alors elle le serra, elle aussi.
C’était le grand jour, elle regarda sa montre. 14 heures 56. Elle courut sur le marbre de la cour de justice, créant des « POC ! » assourdissants. Elle prit sa voiture, se changea à l’intérieur, comme elle avait pris l’habitude de le faire. Puis, elle se rendit à Assur’ top. La secrétaire lui sourit.
« Blood and murders. Annonça fièrement Lizziane. »
La secrétaire eut l’air interloqué. Elle ouvrit la bouche en rond, la ferma et répondit finalement :
« O… Oui. Première étage allez-y.
-Merci, je connais le chemin. »
Lizzie fut surprise de la remise à neuf de l’escalier et des portes. Elle toqua à l’appartement. Une brune d’un mètre soixante-quinze aux yeux émeraude et au regard froid la dévisagea. Elle portait un énorme bandage autour du nez qui rendait son aspect grotesque. Lizziane fit mine de ne pas la reconnaitre.
« Li… Li…
-Lizziane Killit, enchantée.
-Lizziane ! »
Evangeline sauta dans les bras de sa sœur.
« J’étais sure que tu reviendrais !
-J’en doute.
-Bon, d’accord, je croyais que tu ne reviendrais jamais, mais cela ne veut pas dire que je ne suis pas heureuse de te voir !
-C’est quoi cette horreur que tu as sur le nez ?
-Longue histoire. Rentre, que je te présente à la famille, madame Killit. »
Eva invita Lizzie à entrer. James était assis sur le canapé, regardant un match de foot. Lorsqu’il vit sa fille, son visage s’illumina :
« Lizziane ! Ma chérie ! Ca fait si longtemps ! Tu es devenue si belle !
-Merci… Papa. »
Il l’étreignit. Puis Lizziane étreignit Bob, qui sourit comme il n’avait jamais sourit auparavant.
« Où est Maman ?
-… Dans la chambre. Elle… Dort.
-Qu’est-ce qu’il se passe ?
-On a eu un problème hier. Une sportive qu’on devait tuer, elle a littéralement jeté ta mère. Répondit James, de sang froid.
-« Jeté » !?
-Oui une lanceuse de poids, ça ne s’effraie pas devant le poids de ta mère. Tu sais bien que Rosie n’est pas grosse en plus.
-Je vais la voir »
Elle courut dans la chambre parentale. Sa mère avait le regard vitreux mais n’était pas trop mal en point pour ce qui lui était arrivé la veille.
« Maman, c’est moi Lizzie.
-Lizzie… ! »
Rose se redressa d’un seul coup et serra Lizziane.
« Tu vas mieux à ce que je vois.
-J’en ai un peu rajouté. Il fallait bien que l’on s’occupe correctement de moi !
-Tu es restée la-même Maman… »
Rose et sa fille sortirent toutes deux de la chambre. Lizziane fit se réunir la famille dans le salon.
« J’ai quelque chose à vous dire.
-Nous t’écoutons ma chérie. Répondirent les parents en cœur.
-J’ai quelqu’un dans ma vie.
-C’est super ! Comment s’appelle-t-il ? demanda Eva.
-Marc, il s’appelle Marc.
-Excellent ! Venez manger ce soir !
-Ha… Bien sur ! On viendra ce soir ! Il va être content. Je lui ai dit que vous étiez très occupés. Je ne lui ai pas dit votre métier… Il ne faudrait mieux pas qu’il soit au courant.
-Je comprends. Nous l’accueilleront ce soir.
-Retourne chez toi mon amour, va te préparer. On s’occupe de tout. Il faut bien fêter ton arrivée non ? »
Lizziane les remercia et retourna chez elle. Elle annonça la nouvelle à Marc :
« Nous allons diner chez mes parents ce soir.
-Hein ?
-Oui, tu as bien compris, j’ai décidé de te faire découvrir qui sont mes parents, enfin.
-Et bien ! Ca fait quand même cinq années que nous sommes ensemble chérie. Il serait temps ! Au fait, ils ne sont pas morts tes parents ?
-Prépare-toi, nous y allons ce soir, je te raconterai en route !
-Mais… Il est six heures !
-Oui mais chez mes parents, la ponctualité rime avec avance. Ce sera parfait si nous y sommes pour six heures et demie.
-…Ok. »
Marc se prépara en quatrième vitesse. Il portait un costume, une chemise bleue clair, un jean et des chaussures de cuir noir. Très chic donc. Quant à Lizzie, elle mit… Un jean et un polo vert. Lorsqu’elle vit Marc, elle pouffa.
« Quoi ? Ce que j’ai mis ne convient pas ? Il faut que je sois encore plus chic ?
-Reste comme ça, reste comme ça… »


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