Alors voila une petite introduction. Hum, hum :
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9 déc. 2010

Famille Killit, chapitre un !

1-Lizzie. Ou, comment insulter sa famille, claquer la porte et réussir sa vie.

       Le soleil se levait sur la ville de New-York. Lizziane, la cadette de la famille Killit se leva, comme à son habitude, la première, vers six heures trente du matin. Elle se dégagea de son gigantesque lit Ikea, puis sortit de sa chambre blanche et immaculée, comme le reste de l’appartement. Du moins, c’est ce que pensait Lizzie. Elle descendit les deux marches qui marquaient la séparation nuit-jour dans la demeure. Elle se prépara un café bien serré pour tenir toute une journée dans son travail harassant, puis y ajouta un nuage de lait. Elle prit deux donuts dégoulinant de graisse et collant de sucre, comme elle les aimait, dans le frigo. Puis, elle s’assit dans le sofa de la célèbre marque suédoise… C’est alors qu’elle ouvrit deux grands yeux et hurla.
James, Rose, Evangeline et Bob sortirent de leur lit en trombe. Ils traversèrent le couloir et dévalèrent les deux marches d’un bond. Lorsqu’ils virent leur fille en pleurs devant un homme mort, une énorme tâche de sang sur le mur, chacun eut sa réaction. James marmonna un : « je vais me recoucher » et tourna le dos. Rose cria : « Qui l’a tué ! J’ai déjà dit, ne tuez pas dans la maison ! Mon mur est taché maintenant, merde ! ». Evangeline annonça, profondément méchante, en direction de Lizziane : « Gourdasse, tu m’as réveillé. », puis elle alla se chercher un thé. Et Bob, comme chaque matin, resta bouche bée, à ne rien dire, planté comme un légume inerte. Lizziane avait déjà connu cette situation plusieurs fois. Celle-ci, c’était celle de trop. Avant même que son père retourne dans sa chambre, que sa sœur fasse chauffer l’eau, que sa mère prenne l’éponge et que son frère… que son frère ne bave par terre, elle hurla : « STOP ! C’est fini ! Vous comprenez !? FI-NI ! Bande de dégénérés ! Bande de salles rapaces ! Bande… De… D’ABRUTIS FINIS ! Je. Vous. Hais ! Vous comprenez ça aussi !? Je vous hais ! Je dégage de cette baraque de fous ! De cette baraque de tueurs, de mangeurs de sang, d’avaleurs de vie, de sans-âme et de sans cœur ! Vous ne me reverrez plus jamais ! Plus JA-MAIS ! »
Les quatre autres membres de la famille ouvrirent de grands yeux ronds comme des billes. (Sauf Bob qui les avaient déjà ronds… Lui, en signe de son étonnement, lâcha un : « Meuh. ») Puis, Lizzie courut dans sa chambre, passa dans le couloir en poussant son père, prit toutes ses affaires, ses vêtements, les fourra dans la valise et partit en claquant la porte. La petite porte ne tint pas le choc et s’écroula sur le palier. Lizzie fit demi-tour, passa sa tête par l’ouverture béante et annonça, fière d’elle : « Mon cadeau d’au revoir. Allez à Ikea pour la porte, sinon ça fera contraste avec la maison. » Malgré ses vingt ans, elle tira une langue énorme et sortit de l’appartement. Le seul son qui sortit de la bouche des quatre fut : « Gloups ». Lizziane qui avait toujours été si douce (au grand regret de ses parents) les avait insultés, avait juré et était parti en claquant une porte. Ce jour était à marquer d’une pierre blanche. Ce fut James qui parla en premier : « On n’est pas dans un cauchemar par hasard ?  Pincez-moi si je rêve… »
Bob s’exécuta et pinça son père avec force. James répondit en criant :
« Mais qu’est ce que tu fous !?
-Je… Te pince. Tu… Me l’a demandé. Répondit Bob.
-Pff… Tu as vraiment un problème mon garçon. »
Rose baissa la tête. Une puis deux gouttes tombèrent au sol dans un « Ploc ! » assourdissant.
« Ne pleure pas pour elle Maman ! Elle était niaise, défendait les justes à cause de son fichu métier, et ne savait même pas tuer un moineau. Rassura Evangeline, hautainement.
-Tais-toi, Eva ! C’est quand même ma fille ! Et ne parle pas d’elle au passé ! Elle est encore en vie et elle… elle va revenir ! »
Rose eut tort pour la seconde fois de sa vie. Lizziane ne revint pas. Du moins, pas dans les neuf années qui suivirent.

En effet, celle-ci partit à l’autre bout de la ville, se trouva un mari attentionné, devint une avocate célèbre et prétendit même avoir perdu sa famille dans un accident de voiture…

Demain, le prochain chapitre !

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