Alors voila une petite introduction. Hum, hum :
Oye ! Oye ! Braves Lecteurs !
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Ici, je publierai des nouvelles et des 'romans' plus ou moins avancés ! J'espère que mes histoires vous plairons ! N'hésitez pas à me contacter pour me poser des questions ! "Bonne lecture ! "

21 déc. 2010

Le chapitre 3 de la Famille Killit !

3-LE diner.

       A six heures et demie tapantes, le couple frappa à la porte de Blood and murders. Lorsque la famille vit Marc, ils retinrent un gloussement collectif.
« Très… Chic. Annonça James, gêné.
-Merci. »
Marc fut encore plus gêné lorsqu’il vit James en jean et T-shirt, Rose et Evangeline en jean et polo,  et Bob en jean et sweater.
Ils s’installèrent autour de la table basse en verre pour prendre l’apéritif. Ils discutèrent de choses et d’autres pour entamer la conversation. A un certain moment, Marc posa la question qui le démangeait :
« Mais que faites vous dans la vie ? Lizziane n’a pas voulu me dire ce que vous faisiez, tous les quatre. Je m’imagine plein de métiers formidables… Alors ? »
Les Killit retinrent leur souffle. Evangeline regarda Rose qui regarda Bob qui regarda James qui regarda Evangeline. Rose se lança :
« En réalité, ce n’est pas un métier formidable… Mais vous d’abord ! Que faites-vous ? Lizzie est très mystérieuse, elle n’a rien voulu nous dire sur vous non plus ! Vous êtes juge, juriste, avocat ?
-Je suis  agente de police, Madame, à votre service bien sur. »
Evangeline recracha tout son ice-tea sur le pantalon de Bob. Bob rigola.
 James pinça ses lèvres si fortes qu’elles en devinrent rouges sang et Rose, quant à elle, échappa un cri de stupeur. En voyant toutes ces réactions, Lizziane ne put empêcher un gloussement de sortir.
« Et bien quoi ? Qu’y a-t-il ? Je gagne très bien ma vie vous savez.
-Non non, rien. Rien du tout. Je vais rechercher des chips. Eva, viens m’aider main-te-nant.
-Oui Maman. »
Les deux femmes se levèrent. Une fois dans la cuisine, elles chuchotèrent :
« Policier ! Elle ne nous avait pas dit ça Lizzie ! hurla Rose.
-Moins fort ! Parle moins fort enfin ! Ce n’est pas le pire Maman. Le cadavre de Helena. Le cadavre de Helena est sur le buffet de la salle à manger ! Il est recouvert d’une bâche ! On fait quoi ?
-Quoi ? Sur le buffet ! Mais qu’est ce que vous avez foutu ! Pourquoi sur le buffet !
-Nous l’avions mis là car la police faisait une ronde dans la rue ce matin. Elle vérifiait les poubelles. Alors on  l’a laissée là, on l’a oublié.
-Vous avez oublié un cadavre sur le buffet, à côté de la table où nous allons manger ce soir alors qu’il y a un policier dans le salon !
-Euh… Ouais tu résume bien.
-Oh Seigneur-Marie-Joseph ! J’ai une idée. Nous allons le prendre discrètement pendant que James et Bob feront diversion. Mais d’abord, on  continue l’apéritif comme si de rien n’était. Il faut d’abord en parler avec James. Je trouverai un moyen ne t’inquiète pas ma chérie.
-D’accord Maman. »
Elles revinrent toutes deux avec deux énormes saladiers de chips.
« Et bien ! Les chips étaient en haut de l’Everest ? Questionna Lizzie.
-Non… Non, nous ne les trouvions pas.
-Ok. Répondit Marc. Je continue. Vous avez surement entendu qu’une lanceuse de poids suédoise a disparue non ? »
Rose tomba dans les pommes. James eut un  déclic il se retourna et vit le cadavre recouvert d’une bâche.
Il ouvrit des yeux ronds. Eva lâcha un : « Merde… » Bob se leva, et annonça fièrement tout en donnant un coup de coude à Evangeline :
« Je vais au toilettes. »
Il se leva vers la salle à manger. Evangeline soupira, soulagée, et s’occupa de sa mère avec James. Ils l’allongèrent sur le canapé et Bob revint, quelques minutes, plus tard avec une odeur nauséabonde de poubelles et de moisi.
« Haaa ! Tu sens mauvais Bob. Dit Lizziane en se pinçant le nez.
-Je... Je suis parti vider les poubelles après.
-Je vois… »
Rose se remit de ses émotions quelques minutes plus tard.
« Que vous arrive-t-il, Madame Killit ? Questionna Marc.
-N… Non rien du tout. Elle nous fait des coups comme ça de temps en temps. Ne vous inquiétez pas Marc. Répondit James, d’un ton faussement joyeux.
-Ok.
-Je ne me rappelle pas qu’elle tombait aussi souvent dans les pommes pourtant. Je croyais que qu’elle ne faisait cela qu’en cas de stress intense ? Pourtant, il n’y a pas de quoi être stressé maintenant, non ? A moins que Maman ai quelque chose à cacher. Que vous aillez quelque chose à cacher. Gloussa Lizziane.
-Nous n’avons rien à cacher Lizziane. Aide-moi plutôt à débarrasser la table basse, sœurette. Coupa Evangeline, méprisante.
-Bien sur. »
Elles débarrassèrent toutes deux la table. Une fois dans la cuisine, Evangeline empoigna Lizziane par le col et la plaqua contre le meuble en aluminium. Lizziane sentit un frisson lui traverser le corps, le plan de travail était gelé.
« Qu’est-ce que tu fais, sale garce ?
-Et bien ? Tu ne veux plus de moi, maintenant ? Tu ne vas pas me renier parce que j’ai un mari policier quand même ?
-Tu es une vraie pouffiasse toi quand tu t’y mets.
-Lâche-moi ou j’appelle Marc.
-Appelle-le. Papa lui colle trois balles dans les couilles. Ou je lui injecte un poison si douloureux qu’il chiera trois fois dans son pantalon avant de crever, cracha Evangeline. »
A ce moment précis, Marc entra dans la cuisine avec un verre sale.
« Euh… Sa va chérie ?
-Très bien. »
Evangeline lâcha prestement Lizziane.
« Nous… Nous jouions. Un jeu… Comme quand nous étions petites ! Vous savez la nostalgie, on ne peut pas la stopper ! annonça-t-elle, gênée.
-… Je vois. Drôle de jeu, n’est-ce pas ?
-Nous somme une drôle de famille mon chou. Dit Evangeline. Puis Lizzie emmena Marc dans la salle à manger. »
Evangeline serra les poings et soupira aussi fort qu’elle le put. En ce moment même, elle retenait une envie folle de tabasser sa sœur à coups de pieds, de poings, de tête… Elle revint dans la salle à manger. Toute la « famille » était autour d’une table recouverte d’une nappe émeraude. Des verres en cristal, des assiettes en porcelaine rosées et des couverts en argent formaient le service posé sur la table. Sur celle-ci étaient aussi disposées, de part et d’autre, des bouquets de daturas blancs. James était en bout de table, entouré de Lizziane et d’une place vide.
« Eva ! Viens ici ! Je veux avoir mes filles à côté de moi.
-Oui Papa. »
Evangeline s’efforça à sourire. Elle allait être en face de Lizziane pendant tout le repas. De plus, Marc vint s’asseoir à côté d’elle en souriant. Rose s’installa à l’autre bout de la table et Bob se mit au côté de Lizziane. Le repas allait promettre. Rose partit en cuisine et revint avec une assiette fraiche, comme elle l’intitulait. Celle-ci était composée de poivrons, de champignons, de maïs et de thon. Tout le monde se servit en silence et Marc engagea de nouveau la conversation :
« Alors. Je ne sais toujours pas quel est votre métier.
-Je suis botaniste. Répondit Evangeline avec assurance.
-Je travaille pour un cuisiniste. Lâcha Rose, à bout de nerfs.
-Je suis dans un petit magasin qui vend des armes à feux. Répondit James, rapidement.
-Moi… Moi je suis…  Hésita Bob.
-Il est sportif professionnel. Il est dans une équipe de baseball ! L’équipe de baseball nationale ! Hurla Evangeline, avant de se poser une main sur la bouche, la mine horrifiée. »
Le reste de la tablée regardèrent Evangeline, qui était visiblement en état de choc. Grosse boulette, se dit-elle.
« Ha oui ? Dans l’équipe nationale ? Je n’ai jamais entendu qu’un joueur Killit jouait dans l’équipe nationale. Interrogea Marc.
-Non… Evangeline rigolait ! répondit Bob, du tac au tac, en faisant mine de rire. En réalité, je suis plombier. 
-Voila. Notre fils est… Plombier. Murmura James. »
Lizziane ne put s’empêcher de rigoler à gorge déployée devant l’absurdité de la situation. Bob, plombier ! Lui qui ne savait même pas reconnaître un pied de biche d’un porte-manteau !
« Ca va chérie ? Un problème ? Questionna Marc, encore une fois.
-Non rien du tout mon amour. Je repensais à une blague, hier, que j’ai entendue au bureau.
-Les avocats font des blagues de nos jours ? lança Evangeline, sarcastique.
-En effet, ils font des blagues sur les botanistes.
-Pff… Gourdasse. Murmura Evangeline.
-Comment Eva ? S’enquit Rose, les yeux gros.
-Rien du tout Maman, je pensais que j’avais oublié ma tasse dans le sous-sol.
-Il n’y a pas de sous-sol ici Eva. »
Cette dernière parole fut prononcée par Lizziane. Evangeline se leva en renversant sa chaise.
« AAAAAAAAAA !!! Arrête ça Lizziane !
-Mais qu’y a t-il ma sœur chérie ?
-Tais-toi ! Sale gourde !
-Que ? interrogea Marc.
-Oh ! Tais-toi le poulet !
-Mais… »
Le reste de la famille assistaient, impuissants, au drame qui se profilait. Evangeline hurlait sur sa sœur depuis maintenant une dizaine de minutes. A chaque tentative de Marc de placer un mot, Evangeline le traitait de poulet, flicaillon, couyon, chien de l’Etat… A la fin Marc se leva et sortit son revolver.
« STOP ! Taisez-vous Evangeline Killit ! »
Evangeline remit sa mèche brune en place. Elle sourit, un sourire perfide.
«Bien sur, bien sur… Le cas typique. L’abus de pouvoir des policiers aux Etats-Unis. Vous voulez savoir ce que racontent les botaniques ? Entre nous, nous avons une histoire très connue. Lorsque les policiers se trouvent devant une personne qui les menace, suivant les pays, les gestes divergent. En Asie, le policier fait en sorte de le maitriser, sans le tuer. En France ou en Grande-Bretagne, les policiers lui tirent une balle. Mais aux Etats-Unis, les policiers vident leur chargeur, en prennent un autre et le vident encore ! Tout cela pour dire que dans ce pays, les policiers se croient tout permis ! Tu crois que tu vas pouvoir me coffrer parce que je traite ta femme ? Alors abruti ? On ne dit plus rien ?
-Evangeline, je t’en supplie, implora Rose.
-Non Maman. Lizziane est allée trop loin.
-Tu ne vas pas lui dire quand même ! cria James.
-Si, si. Marc. Nous sommes des tueurs à gage.
Tout le monde eut le souffle coupé. Rose fahit défaillir une seconde fois. Marc ne lâcha pas son revolver, toujours pointé sur Evangeline. Rose, d’un geste fluide, plaça la lame de son couteau sur le cou de Marc.
« Lâche ton arme, Marc, cela vaudra mieux pour tout le monde.
-Maman, ne fait pas ça ! hurla Lizziane, impuissante.
-Ne t’inquiète pas chérie. Répondit Marc. »
Celui-ci lâcha son revolver. James le rangea dans le tiroir du buffet.
« Mangeons à présent. Annonça Rose, calmement, en reprenant sa place. »
Evangeline et Marc se rassirent. Marc tremblait. Lizziane était blême. Evangeline était rouge de colère. Ils mangèrent la salade dans un silence total. Ce fut Rose qui le coupa :
« Vous n’allez pas nous dénoncer à vos collègues.
-Je… Je ne sais pas. A vrai dire…
-Ce n’était pas une question Marc.
-Mais… Vous…
-Vous n’avez pas honte ! C’est mon mari ! Et vous le menacez ! hurla Lizziane. 
-Ma Lizzie, tu veux que ta famille soit en prison ? demanda Rose, d’un ton compatissant.
-Non, je veux qu’elle soit anéantie ! »
Cette annonce fit comme l’effet d’une bombe. Lizziane prit le revolver dans le buffet et le passa à Marc, puis elle serra un couteau dans son autre main. James sortit son gun, Rose empoigna un couteau, Bob se cacha sous la table et Evangeline courut dans sa chambre si rapidement que Marc n’eut pas le temps de la menacer. James pointait Marc qui le pointait.
Rose touchait le dos de Marc avec la pointe de son couteau et la lame de celui de Lizziane était en contact avec le cou de Rose. Evangeline revint avec une batte de baseball qu’elle passa à Bob, sous la table, et une seringue remplie d’un liquide verdâtre.
« Sortez de cette maison, ordonna Rose. Si vous osez nous dénoncer,    nous tuerons Marc, car nous n’allons pas tuer notre fille quand même, nous ne sommes pas des monstres.
-Nous allons vous surveillez. Annonça Evangeline.
-Mais au moment où vous ne serez plus là, nous vous dénoncerons, croyez-moi. Assura Lizziane, dégoutée. Même si vous êtes ma famille, je n’hésiterai pas une seconde. »
Marc et Lizziane repartirent deux armes dans le dos chacun. Dès que la porte fut refermée, Rose éclata en sanglots. James tomba sur sa chaise, Bob s’allongea par terre et Evangeline courut dans sa chambre et la referma. De l’autre côté de la porte Lizziane aussi sanglota et Marc la consola avec une main tremblante dans le dos…

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