Alors voila une petite introduction. Hum, hum :
Oye ! Oye ! Braves Lecteurs !
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Ici, je publierai des nouvelles et des 'romans' plus ou moins avancés ! J'espère que mes histoires vous plairons ! N'hésitez pas à me contacter pour me poser des questions ! "Bonne lecture ! "

12 déc. 2010

Voici une autre nouvelle à chute. Je ne vous en dis pas plus ! Lisez, c'est rapide !

Rouge

            Il ouvrit ses yeux. Le soleil pâle l’éblouit quelques instants. Il n’avait pas de rideaux pour le filtrer, de toute façon sa famille était trop pauvre. Il s’habitua enfin à cette lumière blafarde. Il était déjà quatorze heures mais il venait à peine de se réveiller. C’était sa mère qui se tenait devant lui, les mains sur les hanches. Comme tous les jours, il devait aller chercher de l’eau au puits. Le petit garçon, âgé de 9 ans, se leva et sortit de la mansarde, un froid sibérien, c’est le cas de le dire, l’assaillit. Il grelotta sous ses haillons, mais il avait l’habitude de grelotter. C’est qu’ils n’étaient pas bien riche, lui et sa famille. Le froid russe les envahissait tous les hivers et la chaleur tous les été. Le puits n’était pas gelé, mais presque. Il regarda au fond. Une légère pellicule de glace se formait à la surface. Il se dépêcha donc. Quelques minutes plus tard, il revint avec un sceau gorgé d’eau. Le petit interrogea sa mère du regard. Où était son père ? Sa mère n’eut pas le temps de répondre que la porte miséreuse s’ouvrit dans un bruit sourd. L’homme qui entra était ivre, très ivre. Il titubait. Il regarda sa femme avec un air vicieux. Il fonça sur celle-ci et lui asséna une gifle monumentale. La mère du petit s’écroula, telle une poupée de chiffon. Le petit garçon hurla et essaya de taper son père. Celui-ci ne s’en soucia même pas et le fit tomber à la renverse d’un revers de main. Il prit sa femme par les cheveux et l’emmena dans la pièce parentale. Le petit garçon saignait de la lèvre. Il courut se réfugier dans sa chambre et pleura. Il voulait être plus fort que son père. Pour le battre et sauver sa maman. Il entendit des cris dans l’autre chambre, il ne pouvait rien faire. Il se décida quand même à tenter quelque chose. Il courut et fonça dans la porte qui s’ouvrit immédiatement. Il vit sa mère par terre, sanglotant.
« Joseph ! Sors d’ici ! hurla-t-elle. »
Le petit garçon reçu une autre claque. Il s’écroula encore une fois et entendit sa mère hurler…
Plus tard, à l’annonce de la mort de sa mère, Joseph repensa à ce triste moment de sa vie. Ekaterina, cette femme pourtant si forte, sa mère, était morte. Il n’avait pas le temps d’aller se recueillir sur sa tombe. Il ordonna que l’on envoie une couronne sur celle-ci, il lui devait bien cela. Il se retourna vers la place. Des drapeaux rouges étaient plantés dehors. Des gigantesques drapeaux où son visage était dessiné. Il sourit. Si son père voyait cela. Sur son passage, les gens le regardaient avec un  mélange de frayeur et d’admiration. Remarquez, ne s’appelle pas Joseph Staline qui veut.

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