Alors voila une petite introduction. Hum, hum :
Oye ! Oye ! Braves Lecteurs !
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Ici, je publierai des nouvelles et des 'romans' plus ou moins avancés ! J'espère que mes histoires vous plairons ! N'hésitez pas à me contacter pour me poser des questions ! "Bonne lecture ! "

28 déc. 2010

Voici une nouvelle à chute fantastique ! Faites bien attention aux détails !

Iris
Il arriva enfin dans la grande verrière. Des cernes grandissantes menaçaient ses yeux de tomber. Il venait de faire dix heures de route. Il se trouvait enfin en Italie. Malgré l’excitation, il ne put s’empêcher de bailler. Son regard se porta sur les oiseaux majestueux et leurs couleurs flamboyantes. Des paons hurlaient des « Léon ! » tonitruants, des perroquets jactaient de tous les côtés. Un bruit de talon lui parvint aux oreilles, il se retourna. Une sublime jeune femme vint l’accueillir. Un drôle de sentiment l’envahit. Cela ne faisait que trois ans qu’Iris était morte. Cette femme lui rappelait tellement sa défunte épouse. Il refoula un sanglot envahissant. La femme l’aborda et se présenta : Arianna Astrubale, directrice du Giaggolo Hôtel. Elle sourit, un fabuleux sourire. Elle possédait des boucles d’oreilles dorées en forme de papillon. Elle portait à merveille un tailleur sombre et sophistiqué. Elle remit sa mèche brune d’un revers de la main. Elle fit un signe pour le conduire à sa chambre. Ils montèrent ensemble quelques étages dans un ascenseur luxueux. Ce moment passé avec cette femme inconnue fit remonter en lui des souvenirs qu’il avait tenté, en vain, de refouler. Il se revit, avec Iris. Elle, dans son lit d’hôpital. Lui, à son chevet. Il lui avait tenu sa main de porcelaine. Malgré ses joues creusées et ses cheveux courts, elle était aussi belle qu’au premier jour. Elle lui avait sourit une dernière fois. Un sourire sans faille, pas une santé sans faille. Son cancer du sein l’avait emporté quelques jours plus tard. Il était resté seul. Jusqu’au jour où, dans un excès de solitude, il avait décidé de fuir Paris pour l’Italie. Il était arrivé ici, à Rimini. Il avait décidé de rejoindre Iris à cet endroit. Le lendemain, il irait se jeter dans l’Adriatique. Mais d’abord, il lui fallait une nuit de sommeil. Ses pensées revinrent au Giaggolo Hôtel. Il regarda la jeune femme à côté d’elle, elle ressemblait tellement à Iris ! L’ascenseur émit une petite sonnerie discrète. La porte s’ouvrit sans bruit. La directrice l’invita à rentrer dans la chambre. Celle-ci était somptueuse. Or et tissus rares la composait. Mme Astrubale repartit avec mille courbettes. Il s’affala sur son lit duveteux. Enfin, un lit confortable. Il ferma les yeux…
Il se retrouva dans la verrière. Aucun bruit. Les oiseaux dormaient. Brusquement, une lumière aveuglante inonda le verre pur.
Une silhouette apparut. C’était la source de cette lumière. Une silhouette féminine. Des ailes grandioses se déployèrent. Des cheveux aussi noirs que la nuit poussèrent sur la tête de l’entité lumineuse descendirent le long de son corps somptueux. Une longue robe argentée l’enroba. Des boucles d’oreilles en forme de fleur prolongèrent ses lobes dorés. L’ange s’approcha de l’homme. Son visage irradiait les oiseaux et les végétaux d’une lumière sublime, si bien que les fleurs fleurirent et que les oiseaux rechantèrent, comme en plein jour. Il recula de quelques pas, c’était Iris, il en était quasiment sur. Les cheveux de l’ange volaient dans tous les sens en formant une auréole. L’ange frappa dans ses mains. Le temps se stoppa. Les oiseaux restèrent figés en l’air. L’ange déposa un baiser sur la bouche de l’homme et disparut en une explosion de couleurs parfaites.
Le soleil illuminait la chambre fabuleuse. Il ouvrit les yeux, en sueur. Il regarda autour de lui, sa chambre était la même que la veille. Il était tourmenté. Avait-il fait un rêve ? Tout cela était-il vrai ? Iris lui avait-elle fait signe, pour ne pas qu’il se suicide ? Il était convaincu que c’était Iris. Il allait payer sa chambre et repartir à Paris, il fallait qu’il rejoigne la tombe de sa femme, pour en être sur.
Il descendit les cinq étages. La directrice l’accueillit avec un sourire différent de la vieille. Un  sourire compatissant, presque intime. Elle tortilla une mèche de ses cheveux si sombres. Elle portait une longue robe argentée, et des boucles d’oreille en forme de fleur.

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